L'Iran a imposé des sanctions, dimanche, contre ce qu'il a présenté comme 15 entreprises américaines, alléguant qu'elles soutiennent le terrorisme, la répression et l'occupation par Israël de territoires palestiniens, probablement une réplique aux sanctions préalablement annoncées par les États-Unis.
Cette vaste liste, allant d'une société immobilière américaine à un important fabricant d'armes, semble surtout symbolique, alors selon les premières indications, ces entreprises ne feraient pas affaire en Iran.
Une déclaration du ministère des Affaires étrangères relayée par l'agence officielle IRNA affirme que les sanctions interdisent toutes ententes avec des firmes iraniennes et l'admissibilité à des visas pour les anciens et nouveaux dirigeants. Elle indique aussi que les actifs de ces entreprises en Iran pourraient être saisis.
L'agence IRNA fait référence aux sanctions comme une "action réciproque", sans donner de détails. L'administration Trump avait sanctionné en février plus d'une vingtaine de personnes et d'entreprises en réplique à un récent test de missile balistique.
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