Alors qu'elle fait face à des allégations d'irrégularités et de dépenses excessives, la présidente du Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal, Chantal Racette, affirme qu'elle n'a rien à se reprocher. Selon elle, c'est plutôt le « vent de changement » qu'elle insuffle qui dérange ses détracteurs.
Plus tôt aujourd’hui, l’ex-président du syndicat, Michel Parent, a abordé la controverse en affirmant que le régime de retraite de Mme Racette était payé à même la caisse du syndicat.
Or, a expliqué Michel Parent, les dépenses « importantes » doivent être approuvées par les membres du comité exécutif et ceux du conseil syndical.
Au terme d’une assemblée générale qui avait lieu samedi après-midi, à Montréal, Chantal Racette a de nouveau démenti toute malversation dans la gestion et l’utilisation de l’argent du syndicat.
« On ne pige pas dans la caisse, tout a été expliqué au conseil syndical, à l’exécutif en assemblée », s’est-elle défendue.
Mme Racette, dont le leadership est contesté depuis quelques mois, a elle-même mis fin à la réunion, décidant de la reporter au mois de juin.
Elle a indiqué qu'elle ne croyait pas que l'assemblée ait été houleuse même si Michel Parent, qui s'était déplacé pour y assister, a porté plainte à la police après avoir été supposément pris à partie par des membres.
Chantal Racette a affirmé que les divisions qui persistent au sein du syndicat sont liées à sa façon de diriger, car elle a reçu le mandat d'amener le changement et « que le changement, ça dérange ».
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