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Pas de preuves de l'ingérence de la Russie ni de l'écoute de la Trump Tower

Pas de preuves de l'ingérence de la Russie ni de l'écoute de la Trump Tower
House Permanent Select Committee on Intelligence Chairman Devin Nunes (R-CA) speaks to the media about President Donald Trump's allegation that his campaign was the target of wiretaps on Capitol Hill in Washington March 7, 2017. REUTERS/Aaron P. Bernstein
Aaron Bernstein / Reuters
House Permanent Select Committee on Intelligence Chairman Devin Nunes (R-CA) speaks to the media about President Donald Trump's allegation that his campaign was the target of wiretaps on Capitol Hill in Washington March 7, 2017. REUTERS/Aaron P. Bernstein

Il n'y a aucune preuve de collusion entre l'entourage du président américain et la Russie pour influencer la dernière élection américaine ni de preuve de l'espionnage de Donald Trump par Barack Obama, a révélé le président de la commission parlementaire chargée d'enquêter sur le dossier.

Le président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants américaine, Devin Nunes, a démenti ces allégations, lors d’une entrevue accordée à la chaîne Fox News.

En janvier, le service de renseignement américain avait publié un rapport dans lequel il affirmait que la Russie s’était ingérée dans la campagne présidentielle en piratant les comptes de responsables démocrates pour favoriser l’élection de Donald Trump.

Le républicain accuse certains membres de la communauté de renseignement et de la police fédérale de laisser fuiter des informations pour « nuire à l’administration Trump ».

« Cela me semble très clair. C'est très clair que c'est ça qui se passe. » - Devin Nunes, président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants américaine

Le conseiller pour la sécurité nationale de Donald Trump, Michael Flynn, avait été forcé de démissionner en février lorsque des informations des services de renseignement ont été livrées aux médias au sujet de conversations avec l’ambassadeur de Russie à Washington.

Devin Nunes a indiqué que contrairement à l’ingérence de la Russie dans la campagne présidentielle et aux accusations de Donald Trump sur sa mise sur écoute qui n'ont pas été prouvées, les fuites ont bel et bien eu lieu.

Le porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer, s’est demandé pourquoi une enquête criminelle n’était pas déclenchée pour établir les origines des fuites. Le FBI n’a ni confirmé ni infirmé l’existence d’une enquête.

M. Nunes a fait ces déclarations à la veille d'une importante audition, devant sa commission, du chef du FBI, James Comey, et de celui de l'Agence de sécurité nationale, Mike Rogers.

Obama et la Trump Tower

Le président de la commission du renseignement a aussi indiqué qu’il n’existait aucune preuve de la mise sur écoute de la Trump Tower à la demande de Barack Obama.

Le président américain Donald Trump affirme depuis plusieurs semaines que son prédécesseur l’a espionné, même si les services de renseignement ont démenti ces allégations.

Néanmoins, Sean Spicer a souligné que les enquêtes ne sont pas terminées. Le sénateur républicain Ted Cruz a de son côté rappelé que l’administration Obama avait déjà visé des ennemis politiques, mais sans donner d’exemple.

L'audience de lundi est très attendue, puisque des responsables du renseignement américain répondront publiquement aux allégations d'ingérence et d’espionnage.

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