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Une résidente de Saint-Edmond-de-Grantham a craint le pire dans la tempête

Une résidente de Saint-Edmond-de-Grantham a craint le pire dans la tempête
Radio-Canada

La tempête qui a frappé le Québec mardi et mercredi a donné lieu à de nombreux gestes de solidarité, mais aussi à des situations qui auraient pu mal tourner. C'est le cas à Saint-Edmond-de-Grantham.

Josée Caron a eu la peur de sa vie. « Je suis restée prise. J'ai sorti ma pelle et j'ai pelleté jusqu'à 1 h 30 du matin », raconte celle qui se souviendra longtemps de la nuit de mardi à mercredi.

Malgré l'aide de bons samaritains, elle a été forcée d'abandonner sa voiture en raison des routes impraticables. Elle a affronté la tempête dans le noir, en pleine campagne.

« Je suis partie à pied jusqu'à chez moi. J'ai pris la route Lafleur. J'avais de la neige jusqu'au ventre et je suis descendue jusqu'au rang 8 de Saint-Edmond-de-Grantham. Je suis arrivée chez moi à 3 h 30 du matin. J'étais vraiment gelée et glacée. Ça n'a pas été facile », raconte-t-elle.

Nombreux remorquages

L'histoire de Josée Caron ne surprend pas Carl Dionne, propriétaire de Remorquage Normand Dionne de Drummondville. Il a aidé de nombreux citoyens de soir-là.

Il salue le travail de ses employés avec qui il dit avoir fait l'impossible pour dégager plusieurs véhicules enlisés dans la neige.

« On arrivait sur les lieux et les gens avaient abandonné leur véhicule sur les routes. On les tassait, mais les gens n'étaient pas là pour nous payer. On n'a pas facturé pour le remorquage, on a fait ça pour venir en aide aux citoyens », souligne M. Dionne.

Sylvio McMahon, enseignant de conduite automobile, s'est aussi porté à la rescousse d'automobilistes.

« C'est d'aider son prochain, tout simplement. J'ai vu les deux petites dames et je me suis dit que j'allais leur donner un coup de main », raconte-t-il.

Leçon

Avec un peu de recul, Josée Caron croit qu'elle n'aurait pas dû tenter de rentrer chez elle seule, mais plutôt de rester avec ceux qui lui sont venus en aide.

« Depuis, j'ai beaucoup mal à la tête. Je ne sais pas si je me suis gelé le front. Malgré tout, j'ai été vraiment chanceuse que rien d'autre ne m'arrive.

Josée Caron jure qu'elle ne sortira plus jamais de chez elle sans emporter de vêtements mieux adaptés aux rigueurs de l'hiver.

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