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Le président de la Fraternité des policiers réclame encore un ménage au sein du SPVM (VIDÉO)

Le président de la Fraternité des policiers réclame encore un ménage au sein du SPVM

Le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, Yves Francoeur, continue de réclamer la démission du directeur du SPVM et se dit prêt à collaborer à toute initiative qui vise à faire le ménage au sein du service de police.

« Tout le monde a honte, tout le monde est gêné », a résumé M. Francoeur en entrevue à ICI RDI, mardi, lorsqu’on lui a demandé comment il vivait la situation actuelle au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

«Est-ce qu’on peut faire le ménage et ensuite se concentrer sur notre tâche de servir les citoyens de Montréal?»

— Yves Francoeur

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Le président du syndicat des policiers se réjouit des gestes posés ces dernières semaines, notamment de confier les enquêtes internes à un groupe mixte d’enquêteurs, dans la foulée d'allégations de fabrication de preuves dont fait l'objet le service des enquêtes internes du SPVM.

Il déplore que ce soit les « sonneurs d’alerte » au sein du SPVM qui aient payé le prix en raison du comportement d’un « groupuscule d’individus ». Selon Yves Francoeur, « la faiblesse des gens en place » a contribué au problème.

« Sous Marc Parent, malheureusement, on a commencé à perdre le contrôle aux enquêtes. On a vu qu’il s’est formé beaucoup plus de cliques et c’est là que ça a commencé à déraper », explique M. Francoeur.

Le redressement attendu n’arrive toujours pas, selon Yves Francoeur, qui rappelle qu'en 2015, il avait remis un rapport pour dénoncer la situation aux enquêtes internes au directeur du SPVM. M. Francoeur croit que la démission de Philippe Pichet demeure nécessaire.

«Je n’ai jamais vu le Service de police aussi politisé que présentement.»

— Yves Francoeur

« Ce n’est pas tout le monde qui joue dans son équipe [au directeur Philippe Pichet]. Il y a des gens qui n’ont pas accepté qu’il soit nommé directeur. Ces gens-là se disent : "Si je suis en mesure de l’enfarger, je suis peut-être celui qui va le remplacer" », affirme le président de la Fraternité des policiers.

« On n’est pas en politique, on est un service de police [...] Ça prend un ménage, un grand ménage. N’importe qui, qui va vouloir le faire ce ménage-là, que ce soit à Québec ou à Montréal, je peux l’assurer de mon entière coopération à moi et à mon équipe », de conclure Yves Francoeur.

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