La direction de l'Université Laval et le syndicat des employés de soutien se retrouvent, lundi matin, devant le Tribunal du travail. Le Syndicat des employés de l'Université Laval (SEUL) demande une injonction pour faire cesser le recours à des briseurs de grève.
Le SEUL prétend que la direction de l'université emploie environ 70 travailleurs illégaux depuis le début du conflit. Près de la moitié de ces employés contractuels assureraient la poursuite des activités au Pavillon de l'éducation physique et des sports de l'Université Laval (PEPS), malgré la grève.
Le syndicat soutient que l'embauche de ces employés est en contravention avec le Code du travail. Les employés de soutien, qui tiennent des journées de grève sporadiques depuis le 9 février, ont décidé de poursuivre leur débrayage jusqu'au 10 mars, à minuit.
Malgré le conflit, les activités des camps de jour pour la semaine de relâche à l'Université Laval sont maintenues.
Le syndicat des employés de soutien de l'Université Laval représente 1900 travailleurs, dont des employés d'entretien des bâtiments, techniciens de laboratoire, personnel de bureau et personnel de bibliothèque.
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