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Retrait du crucifix à l'hôpital du Saint-Sacrement: la direction change d'idée

Retrait du crucifix à l'hôpital Saint-Sacrement: la direction change d'idée
old crucifix hanging from a wooden wall in a house
Marco Rosario Venturini Autieri via Getty Images
old crucifix hanging from a wooden wall in a house

Le crucifix sera réinstallé à l’entrée de l’hôpital du Saint-Sacrement, a annoncé mercredi le CHU de Québec. Dans un communiqué envoyé aux médias, le centre hospitalier affirme que le ministère de la Santé et le Diocèse de Québec ont fait pression pour qu’il soit de retour. L'information est toutefois démentie par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, qui affirme n'avoir fait aucune demande en ce sens.

Le ministère considère « qu’il ne s'agit pas ici de la neutralité religieuse de l'état, mais du respect de l'histoire de l'hôpital, du caractère patrimonial religieux et surtout du respect et de la reconnaissance à avoir envers nos mères fondatrices, la communauté des Soeurs de la Charité », peut-on lire dans le communiqué.

Le premier ministre Philippe Couillard a d'ailleurs fait une sortie ce matin pour justifier le symbole religieux. «C’est important qu’on sache d’où on vient, comment toutes ces institutions ont été faites et je pense que ça n'agresse personne des autres cultures ou des autres religions qu’on le fasse», a-t-il déclaré.

Le Diocèse de Québec s’était dit déçu de la décision de l’établissement fondé par les Sœurs de la Charité puisqu’il représente, selon l'institution, « à la fois notre patrimoine, culturel, historique et religieux ». Le cardinal Gérald Cyprien Lacroix avait même parlé d'un «manque de respect» en entrevue avec Radio-Canada.

Le Diocèse suggèrait qu'une note explicative sur le caractère historique du crucifix soit installée de façon permanente pour justifier en quelque sorte sa présence, ce à quoi le ministère de la Santé a donné son appui.

Le centre hospitalier avait expliqué sa décision initiale en évoquant le principe d'obligation de neutralité religieuse de l’État et le respect des droits des patients.

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