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Ottawa prévient Washington qu'il répliquerait à des tarifs à l'exportation

Ottawa prévient Washington qu'il répliquerait à des tarifs à l'exportation
U.S. Secretary of State Rex Tillerson meets with Canadian Foreign Minister Chrystia Freeland at the State Department in Washington, U.S. February 8, 2017. REUTERS/Yuri Gripas
Yuri Gripas / Reuters
U.S. Secretary of State Rex Tillerson meets with Canadian Foreign Minister Chrystia Freeland at the State Department in Washington, U.S. February 8, 2017. REUTERS/Yuri Gripas

Le gouvernement fédéral a lancé une mise en garde préventive à l'endroit des législateurs américains qui envisagent une taxe sur le commerce transfrontalier: si vous nous imposez des tarifs, préparez-vous à subir le même sort.

Alors qu'elle concluait mercredi sa visite à Washington, la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland a dit avoir signifié aux politiciens américains que le Canada s'opposerait vigoureusement à de nouveaux tarifs douaniers et répondrait conséquemment.

La bonne nouvelle est que cette option est encore très hypothétique.

Mme Freeland a indiqué avoir été rassurée lors de ses diverses rencontres sur le fait que le débat aux États-Unis sur un ajustement des taxes transfrontalières n'en est qu'à ses débuts, et qu'il y a des positions divergentes sur la question au Congrès américain.

La ministre a tenu ces propos devant les médias après deux journées d'entretiens avec des législateurs américains de premier plan et avec son nouvel homologue dans l'administration du président Donald Trump, le secrétaire d'État Rex Tillerson.

Son principal constat est en fait plutôt positif: tous les intervenants avec qui elle s'est entretenue perçoivent le Canada comme un partenaire commercial modèle, avec une balance commerciale équilibrée, et des normes du travail similaires.

Mme Freeland a dit avoir souligné l'importance de la relation commerciale entre les deux pays et affirmé que cela s'apparentait finalement à pousser sur une porte déjà ouverte, car tout le monde était d'accord avec elle.

La ministre n'a pas voulu discuter en détail des négociations sur l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Elle a souligné que le Sénat américain n'avait pas confirmé encore dans leurs fonctions les membres clés qui seront impliqués dans le dossier.

Alors que le Canada et les États-Unis se préparent pour ces discussions, Mme Freeland a précisé avoir commencé à consulter le secteur des affaires au Canada, s'étant entretenue au cours des derniers jours avec des représentants des industries automobile et forestière.

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