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Des Canadiens binationaux touchés par l'interdiction de séjour aux États-Unis

Des Canadiens binationaux touchés par l'interdiction de séjour aux États-Unis

Les Canadiens détenant une double citoyenneté avec l'un de sept pays visés par l'interdiction de territoire par les États-Unis ne pourront pas entrer en sol américain, a prévenu un fonctionnaire du département d'État.

Le gouvernement canadien n'a pas réagi à l'annonce du département d'État, du moins pas directement.

Toutefois, le premier ministre Justin Trudeau n'a pu s'empêcher d'ajouter son grain de sel en envoyant le micromessage suivant sur son compte Twitter: "À ceux qui fuient la persécution, la terreur et la guerre, sachez que le Canada vous accueillera... indépendamment de votre foi. La diversité fait notre force".

Son micromessage suivant était une photo de lui le montrant en train d'accueillir un jeune réfugié syrien.

Le président Donald Trump a signé un décret-loi permettant de bloquer l'accès aux États-Unis aux citoyens de l'Iran, de l'Irak, de la Libye, du Soudan, de la Somalie, de la Syrie et du Yémen, au cours des 90 prochains jours.

Des dirigeants d'association d'Irano-Canadiens et de Somalo-Canadiens ont pesté contre la directive de la Maison-Blanche.

Le président du Congrès iranien du Canada, Bijan Ahmadi, s'est dit indigné par la nouvelle mesure. Il l'a qualifiée "d'inacceptable et de très déraisonnable". Il a ajouté qu'il est discriminatoire de viser des gens en se fondant sur leur race, leur religion, leur pays d'origine.

De son côté, le directeur de l'Association des Somalo-Canadiens d'Etobicoke a dit que tous les gens que son groupe représente, qu'ils soient Somaliens et musulmans, étaient nerveux.

Les compagnies aériennes WestJet et Air Canada ont annoncé qu'ils avaient annulé les frais d'annulation de vol pour les détenteurs de passeports provenant des pays affectés par la mesure américaine. Toutefois, un porte-parole d'Air Canada a refusé de dire comment l'entreprise comptait s'entendre avec ceux détenant la double-citoyenneté.

Au sein des agences gouvernementales canadiennes, la prudence était de mise.

Un porte-parole de l'Agence des services frontaliers du Canada a renvoyé les questions vers ses homologues américains du U.S. Customs and Border Protection.

Affaires Mondiales Canada et le ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration n'ont pas répondu aux demandes de commentaire.

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