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Paris veut bannir les voitures polluantes avec des autocollants colorés

Seriez-vous d’accord avec un tel système ici?

Paris est aux prises avec un problème de smog et pour contrer la pollution atmosphérique, la capitale française a mis en place depuis le 16 janvier un système baptisé Crit’Air qui permet d’identifier les véhicules les plus polluants et restreindre leur utilisation.

Paris devient la seconde ville de France à adopter le système d’autocollants après Grenoble en novembre dernier. Dans la capitale, les voitures immatriculées avant 1997 n’ont plus le droit de circuler la semaine à l’intérieur de ce qu’on appelle la zone de circulation restreinte qui est délimitée par l’A86. À Montréal, une zone équivalente serait délimitée par l’autoroute 40, l’autoroute 25, la route 132 et l’autoroute 15, approximativement.

Les véhicules immatriculés après 1997 doivent être munis d’un autocollant dont la couleur indique le niveau de pollution du modèle. Les véhicules à moteur électrique sont identifiés par un collant vert et n’ont aucune restriction de circulation. Les autocollants de couleur mauve identifient les voitures à moteur hybride ou les véhicules à essence vendus depuis 2011 qui répondent aux normes Euro5 et Euro6 réservées aux modèles les moins polluants qui ne sont pas 100 % électriques.

Viennent ensuite les autocollants jaune, orange, rouge et gris. Le collant orange représente 43 % des véhicules immatriculés à Paris. Le rouge et le gris sont réservés uniquement aux véhicules à moteur diesel construits entre 2001 et 2005, et 1997 et 2000, respectivement. Selon le niveau de pollution, Paris et d’autres villes qui adopteront le système subséquemment peuvent bannir ou restreindre des véhicules de différentes catégories du système Crit’Air. Les modèles affichant les collants rouges ou gris sont les plus susceptibles de voir leur utilisation se restreindre.

Comme vous pouvez l’imaginer, l’adoption du système sème la controverse en France avec des experts de tous les milieux qui s’empressent d’exposer les lacunes et les problèmes avec Crit’Air, et plusieurs automobilistes qui s’indignent du fait qu’ils doivent payer pour les vignettes (un peu plus de 4 euros, ou environ 6 dollars canadiens). La réaction serait probablement identique si une telle réglementation était en vigueur au Canada.

En tant qu’automobiliste, seriez-vous d’accord avec un tel système ici?

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