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Nouvelle cuvée à «L'amour est dans le pré» (PHOTOS)

Nouvelle cuvée à «L'amour est dans le pré»
V

En quatre ans, L’amour est dans le pré a formé sept couples durables et engendré 12 naissances, mais n’a encore donné lieu à aucun mariage et, l’an dernier, il y avait bien eu un petit «scandale» (ces deux joueurs qui avaient avoué se connaître avant d’embarquer dans l’aventure), mais pas de couple qui n’ait survécu lorsque les caméras se sont éteintes.

Or, la cinquième saison qui s’amorce ce jeudi, 19 janvier, à 20h, à V, en sera une marquée du sceau de l’amour, a promis l’équipe de production lundi, alors qu’était dévoilée l’identité des cinq agriculteurs - quatre garçons et une fille - à la recherche de l’âme sœur, sur lesquels se fondera la téléréalité cette année. Cupidon aurait décoché suffisamment de flèches lors du tournage, qui s’est déroulé d’octobre à décembre dernier, pour former plusieurs tandems réellement amoureux.

«L’amour est dans le pré» - Cinquième saison

Et la direction de V a tenu à se montrer rassurante: il n’y aura pas de chahut à L’amour est dans le pré cet hiver comme il y en a eu en 2016. Plusieurs téléspectateurs ont semble-t-il eu l’impression d’avoir été floués lorsque «l’affaire» a éclaté, et les réactions mécontentes ont été vives et nombreuses. Les aspirants de cette nouvelle mouture n’ont eu d’autre choix que de montrer patte blanche, car les décideurs de l’émission ont redoublé de vigilance en inspectant leurs pages Facebook au peigne fin, et ont insisté deux fois plutôt qu’une sur l’importance de respecter les règlements du jeu.

Ceci dit, bien que fâchés, les adeptes de ADLP (comme se condense le titre sur les réseaux sociaux) n’ont pas délaissé pour autant leur rendez-vous du jeudi soir, puisque 697 000 personnes étaient quand même à l’écoute, élevant ainsi L’amour est dans le pré au rang de deuxième émission la plus regardée de V.

Fait à noter de cette cinquième édition de l’adaptation québécoise de Farmer Wants A Wife, un concept britannique, on s’y déplacera cette année aussi loin qu’à Val-Paradis, dans le Nord-du-Québec, une municipalité d’environ 150 âmes. Les producteurs d’Attraction Images craignaient que les prétendantes se fassent plus rares pour Gabriel, devenu ainsi le candidat le plus «éloigné» de l’histoire de L’amour est dans le pré, mais la distance n’a apparemment pas constitué un obstacle pour les demoiselles, qui ont été aussi nombreuses à se manifester pour lui que pour les autres célibataires.

Aussi, Cloé, une jolie blonde qui fait déjà tourner les têtes dans le premier épisode, est l'une des rares femmes à figurer dans le bassin d'agriculteurs de ADLP. La dernière représentante de la gent féminine qui avait eu cette opportunité, lors de la troisième saison, en 2014, avait rapidement avorté son périple en tombant amoureuse après seulement deux jours d'enregistrements C’avait «trop bien été» pour elle, a rigolé Jacques Mathieu, directeur général, contenu et développement chez Groupe V Média, lundi. Rappelons que L’amour est dans le pré a été diffusé de 2012 à 2014, avant de prendre une pause en 2015 et de rebondir au début 2016.

Pour le reste, L’amour est dans le pré demeurera une fois de plus un excellent divertissement, drôle et attachant, truffé de répliques colorées («Tu t’es mis toute belle, t’as un beau collier»; «T’es le préféré à ma mère» ; «Elle a beaucoup de jase»; «Tu veux combien d’enfants? Un chiffre pair»; et on en passe et des meilleures) et de moments de malaises, qui ne tombe en revanche jamais dans le mauvais goût. On nous prédit encore du crêpage de chignons entre les filles, mais les gars sauront entretenir une harmonie de «bromance».

Plaisir coupable ou assumé, le concours a au moins le mérite de n’avoir que l’amour comme seule finalité, aucun autre prix n’étant au cœur de l’expérience. Marie-Ève Janvier conserve son rôle d’animatrice empathique, qui paraît aimer les participants comme s’ils étaient ses propres frères et sœurs.

L’amour est dans le pré, le jeudi, à 20h, à V, dès le 19 janvier. Des capsules inédites seront disponibles sur le site web de V, animées par Arnaud Soly.

Voici un bref portrait des candidats de la cinquième saison de L’amour est dans le pré

Gabriel, 27 ans, producteur de bovins et grandes cultures, Val-Paradis (Nord-du-Québec)

La ferme bovine de la famille de Gabriel (sa mère, ses deux frères et lui) est l’établissement du genre le plus au nord de la province. Gabriel n’a jamais été en couple. L’une des raisons invoquées pour expliquer son célibat? Il n’y a que peu de filles dans la population de son petit village de Val-Paradis. « Il n’y a personne qui veut venir au cinéma avec moi », déplore-t-il à la caméra. Son petit clan exploite aussi un musée d’antiquités sur le site de sa ferme. Sa candeur vous charmera, surtout lorsqu’il avancera, le plus naturellement du monde, qu’il n’a jamais été en couple, mais qu’il saura apprendre au fur et à mesure.

«J’ai écouté toutes les saisons de L’amour est dans le pré, et j’étais chez nous, tranquille. Alors, je me suis dit que j’allais sortir de ma routine! J’étais tanné d’être seul. Je me disais que c’allait peut-être marcher. Et j’ai été sélectionné. Je suis satisfait de l’aventure, je suis content de l’avoir fait. Je ne me crée pas d’attentes avec l’émission», a dit Gabriel en entrevue.

Olivier, 23 ans, producteur laitier et grandes cultures, Warwick (Centre-du-Québec)

Visiblement romantique, Olivier aimerait partager sa grande maison, dans laquelle il vit seul depuis un an et demi, et qui compte quatre chambres à coucher. «Idéale pour une grande famille», précisera-t-il. Celui qui joue au dek hockey et qui fait de la motoneige se décrit comme persévérant et indépendant, et il ambitionne de faire prendre de l’expansion à son entreprise dans sa région. La fille qui volera son cœur devra accepter ses longues heures de travail, parce que, pour lui, il n’y a «pas de lundis, pas de dimanches, ça n’arrête jamais».

«J’espérais vraiment trouver l’amour. Je me suis inscrit dans le but que ça fonctionne… mais je ne peux pas dire si c’a fonctionné! (rires) À voir sur vos écrans cet hiver! Mais je suis vraiment fier de ce que j’ai accompli. Je sors de ça la tête haute. C’est plus qu’une aventure. Tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques quand tu commences! Moi, ma famille, mes amis, on a embarqué pleinement, et tout a bien été. C’était mieux que ce à quoi je m’attendais, mais je ne m’attendais pas à ce que ça soit aussi prenant. C’est pire que travailler! Je ne le referais pas deux fois, mais je suis fier de l’avoir fait. C’est très exigeant. C’est un défi personnel que j’ai accompli», a souligné Olivier en entrevue.

Cloé, 26 ans, productrice laitière et grandes cultures, Sainte-Anne-des-Plaines (Laurentides)

La ferme, chez Cloé, c’est une histoire de famille élargie, gérée par huit propriétaires et une dizaine d’employés, autour de plus d’une centaine de vaches, et sur des terres de 980 hectares.

À 80 ans, son grand-père est toujours en forme et fait ses tournées de l’étable à bicyclette à tous les jours. Cloé habite le sous-sol de ses parents, qui a été transformé en petit appartement. La jeune femme a la responsabilité de l’administration de la business familiale. Mordue du basketball, elle cherche un compagnon drôle, extraverti, qui n’a pas peur du ridicule et sportif… idéalement fervent de basket! L’homme ne doit pas nécessairement travailler sur une ferme comme elle, mais elle aimerait bien passer des moments à roucouler dans son tracteur en duo les soirs venus…

«Je voulais trouver l’amour, mais c’était aussi un défi personnel. L’an passé, j’étais aussi célibataire, mais je n’aurais pas eu le guts. Mais cette année, je me suis dit: go, j’y vais. Je l’ai fait un peu sur un coup de tête. J’étais certaine de ne pas être choisie, parce que ça n’avait pas bien été à l’entrevue. Mais finalement, j’ai été contactée, et je ne m’attendais pas à ça du tout. Je ne pouvais pas faire marche arrière, sinon je m’en serais voulu. Alors, j’ai été jusqu’au bout. C’est une expérience que je vais vivre seulement une fois dans ma vie, c’était une découverte pour moi, tout ce processus-là, avec les caméras… C’était stressant, ce n’est pas quelque chose qu’on est habitués de vivre. Je suis contente de tout ce qui s’est passé. J’espère qu’en regardant l’émission, les gens ne vont pas juger trop vite, qu’ils vont aimer les agriculteurs et les autres personnes, c’est du bon monde. J’avais une bonne relation avec les gars. Il y a beaucoup de petits comiques, là-dedans (rires)», a rigolé Cloé en entrevue.

Michaël, 23 ans, producteur laitier, acéricole et grandes cultures, Saint-Joseph-de-Beauce (Claudière-Appalaches)

Le grand sportif qu’est Michaël (dek hockey, ski, crossfit, courses à obstacles) voudrait rencontrer une fille énergique qui lui permettrait de repousser ses propres limites. Lui qui tient la ferme familiale à bout de bras avec ses parents et un de ses frères aimerait donner une nouvelle génération à l’entreprise, qui comprend plusieurs champs et une érablière. Cet amoureux des animaux, qui aime les voir libres au grand air, est défini par ses proches comme un «éternel célibataire».

«L’amour est dans le pré, c’a été la motivation que ça me prenait pour rencontrer quelqu’un. Je suis un gars de projets, j’ai toujours un million de projets, je suis toujours occupé, et je devais mettre un peu plus de temps et de sérieux là-dedans. C’est ce que ça m’a apporté. J’ai beaucoup apprécié mon expérience, j’ai rencontré trois filles avec qui c’a bien été, et c’a rendu mes choix difficiles, on va le voir dans l’émission. Mais je pense que j’ai fait le bon choix, et on verra pour la suite! J’avais écouté la dernière saison de L’amour est dans le pré parce que mes amies de filles m’avaient conseillé de m’inscrire! Je voulais donc savoir à quoi m’attendre. Mais j’étais prêt à accueillir trois filles dans mon environnement, sur la ferme. Je pense que tout le monde chez nous a apprécié l’expérience. J’espère qu’on ne montrera pas trop toutes nos niaiseries (rires) Mais c’a bien été, j’ai respecté mes valeurs, j’ai respecté les filles, et je pense que c’est ce qui est important. Ce n’est pas parce que tu dis des niaiseries que tu es niaiseux…», a expliqué Michaël en entrevue.

Étienne, 35 ans, producteur laitier, acéricole et grandes cultures, Sainte-Sabine-de-Bellechasse (Chaudière-Appalaches)

À 35 ans, aîné de la bande, Étienne voudrait avoir des enfants rapidement. Sa mère vante son guts, son talent, son audace, sa créativité. Impliqué dans son patelin à titre de pompier volontaire, il est en outre adepte de mécanique (il a bâti son garage lui-même) et de sports «hors normes», du genre derbys de démolition et courses de tracteurs à gazon. Il cherche à rencontrer une fille qui voudra bien bosser fort avec lui, quatrième génération de sa lignée à s’occuper de la ferme.

«Je voulais vivre l’expérience de L’amour est dans le pré, mettre Sainte-Sabine sur la carte, montrer la ferme, qu’on peut avoir de belles fermes dans des petits coins, et bien sûr, rencontrer du nouveau monde pour peut-être trouver l’amour. J’ai regardé toutes les dernières saisons de L’amour est dans le pré. J’espère que le public va apprécier, on s’est tous beaucoup amusés, on a tous été vrais, c’a été une belle expérience», a résumé Étienne en entrevue.

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