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L'armée américaine veut créer des balles biodégradables remplies de graines de plantes

L'armée américaine veut créer des balles biodégradables remplies de graines de plantes
Used bullet casings on white with shadow and flower
troninphoto via Getty Images
Used bullet casings on white with shadow and flower

L'expression partir la fleur au fusil sera bientôt à considérer au sens propre, ou presque. L'armée américaine souhaite en effet développer des balles biodégradables, contenant des graines de plantes, rapporte le site Seeker, le 11 janvier.

Ce sont plus spécifiquement les grosses cartouches qui sont ciblées, celles allant de 40mm (grenades) jusqu'à des obus de tank ou d'artillerie de plus de 120mm. Le département de la Défense des États-Unis a lancé un appel à projet fin novembre à ce sujet.

L'idée: éviter les pollutions environnementales. Dans les terrains et zones d'entraînement, pour le moment. Car les cartouches sont soit laissées sur le sol, soit enterrées, alors qu'elles mettent des siècles à se dégrader. De plus, les métaux et produits chimiques peuvent contaminer le sol.

Le cycle de la vie

Le département de la Défense précise qu'un laboratoire de l'armée américaine a montré qu'il était possible d'intégrer des graines dans une cartouche biodégradable. Pour autant, la plante ne germera pas avant des mois.

Une fois la munition utilisée et la cartouche abandonnée, celle-ci va commencer à pourrir et les plantes à germer. Ces végétaux devront justement "éliminer les contaminants du sol et consommer les parties biodégradables" de la cartouche, précise le département de la Défense dans son appel à projet. De plus, ces plantes devront être saines pour les animaux qui pourraient s'en nourrir.

Il est possible de déposer son projet jusqu'au 8 février. Ce n'est d'ailleurs pas la seule tentative de l'armée américaine sur le sujet, rapporte le blog Lignes de défense de Ouest-France. En effet, les États-Unis ont déposé en 2006 un brevet imaginant "une munition soluble dans l'eau froide". Un second brevet, datant de 2014, évoque lui "des munitions de chasse aux étuis biodégradables en thermoplastique", précise l'auteur Philippe Chapleau.

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