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Phénix: encore 8000 dossiers «complexes» à traiter

Phénix: encore 8000 dossiers «complexes» à traiter

Quelque 8000 fonctionnaires sont toujours en attente de règlement en raison de problème de paye lié au système automatisé Phénix. Il s'agit de cas en arriéré, dont une grande portion date d'avant la mise en oeuvre du système Phénix.

C'est ce qu'a laissé savoir la sous-ministre des Services publics et de l'Approvisionnement du Canada, Marie Lemay, dans sa première mise à jour de l'année 2017 mercredi.

Elle a précisé que les cas restants sont des dossiers complexes qui nécessitent du temps.

On est surpris de la complexité des cas. […] Un cas peut prendre une journée complète [à régler].

Marie Lemay, sous-ministre des Services publics et de l'Approvisionnement

La sous-ministre a par ailleurs refusé d'avancer une date à laquelle tous ces cas en arriéré seraient traités.

Depuis juillet, quelque 14 000 nouveaux cas d’employés éprouvant des problèmes de paye ont été signalés. La grande majorité de ces cas ont été réglés, selon le ministère, qui n’avance toutefois toujours pas de chiffres précis.

Des « légères améliorations »

L’énergie investie à traiter les cas en arriéré signifie que le gouvernement ne réussit pas à traiter les nouvelles demandes dans les délais prévus, a reconnu Mme Lemay.

« Nous commençons à voir une légère amélioration dans nos normes de services. Mais il reste toutefois l'équivalant de plus de deux mois et demi de travail additionnel », souligne-t-elle.

Lors de son dernier bilan, en décembre, le gouvernement faisait état de 10 000 fonctionnaires toujours en attentes de règlement pour les cas en arriéré. Le gouvernement avait alors annoncé que les coûts pour régler les problèmes du nouveau système de paye étaient évalués à 50 millions de dollars pour l'année 2016.

Une évaluation aura lieu

Par ailleurs, le Conseil du Trésor mènera une évaluation pour comprendre ce qui s'est passé dans la gestion de ce dossier et en tirer des leçons, a précisé la sous-ministre Lemay. Elle a dit souhaiter que cette enquête soit lancée sous peu.

Le vérificateur général fera aussi son enquête dans ce dossier.

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