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Urban Outfitters choisit un mannequin grande taille... Sans vendre les tailles correspondantes

Urban Outfitters choisit un mannequin taille plus... Sans vendre les tailles correspondantes

Un pas en avant? Ah, en fait non, pas du tout. Début janvier 2017, le site de vente en ligne Urban Outfitters, une chaîne de magasins et un site internet multimarques branché, a dévoilé sa nouvelle campagne de publicité. Le concept, proposer "des fresh faces" (de nouveaux visages, en anglais), qui sont "acteurs du changement, qui défient le statu quo et qui montrent la voie avec espoir et optimisme", explique la marque.

La campagne est a priori plutôt réussie. Seize "influenceurs" ont été embauchés par la marque pour cette campagne de publicité, parmi lesquels Barbie Ferreira, une mannequin grande taille. Tous proposent des modèles de t-shirts et de vêtements confortables vendus ensuite sur le site et en magasins.

Sauf que, comme l'a repéré le site américain Revelist, le modèle porté par Barbie Ferreira n'est pas disponible dans la taille de la jeune femme. Si l'on en croit les mensurations mises en ligne par son agence de mannequin, la taille de Barbie Ferreira mesure 33,5 pouces (un peu plus de 85 cm) alors que le modèle vendu sur le site américain va jusqu'à 33 pouces (un peu plus de 83 cm). Au niveau des hanches, même chose, la jeune femme mesure 47,5 pouces (119 cm) alors que la marque s'arrête à 43 pouces (109 cm).

Dans la version française du site en ligne où la fameuse collection n'est pas proposée, on ne peut pas trouver un tshirt au-delà de la taille «grand».

Voilà qui fait tache. Surtout quand on sait que la jeune femme interviewée pour cette campagne demande une plus grande ouverture du monde de la mode et se félicite de participer à une campagne qui mêle les "personnes grandes tailles, des personnes non cisgenres, des personnes de couleur".

Ce n'est pas la première fois que Urban Outfitters fait polémique. En 2014, la marque avait été critiquée pour avoir vendu un chandail faussement taché de sang à l'effigie de l'Université du Kent. Un campus qui avait connu une sanglante fusillade en 1970. La même année, la marque avait dû enlever de ses rayons un t-shirt «Dépression». En 2015, c'était une tapisserie (la marque a aussi un rayon maison) qui rappelait la tenue portée par hommes déportés à cause de leur homosexualité.

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