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Marineland visé par six nouvelles accusations de cruauté animale

Marineland visé par six nouvelles accusations de cruauté animale

La Société de protection des animaux de l'Ontario (SPAO) a déposé six nouvelles accusations contre le parc Marineland, mais l'entreprise a nié les allégations, accusant la SPAO d'agir au nom d'une "bande de militants discrédités".

Les accusations portent sur le traitement des élans, des cerfs et des daims au parc de Niagara Falls, en Ontario.

Selon la directrice adjointe de la SPAO, Jennifer Bluhm, l'organisme accuse le parc d'avoir laissé en détresse les élans, les cerfs et les daims et de ne pas leur avoir fourni les normes de soins nécessaires.

Marineland faisait déjà face à cinq accusations de cruauté animale depuis novembre relativement au traitement des paons, des pintades et des ours noirs.

Des plaintes de présumée cruauté animale avaient entraîné le dépôt des premières accusations de la SPAO. Marineland avait nié les allégations, et avait fait valoir que les plaintes avaient été déposées par un ancien employé qui avait été congédié pour son mauvais rendement et son comportement inapproprié.

"L'enquête s'est poursuivie depuis le 10 novembre. Il était évident ici que les accusations additionnelles étaient appropriées. Bien que l'enquête soit toujours en cours, ce sont toutes les accusations que nous prévoyons déposer dans cette affaire", a indiqué Mme Bluhm.

Marineland a déclaré avoir appris l'existence de ces nouvelles accusations dans les médias.

"Nous croyons que la SPAO mène une campagne de publicité sur ordre d'une bande de militants discrédités ayant peu d'expertise ou de connaissances pertinentes", a déclaré l'entreprise dans un communiqué, estimant que les accusations étaient les "plus étranges" portées par l'organisation jusqu'à maintenant.

Marineland a dit s'attendre à ce que la SPAO défende ses allégations en cour selon les exigences de la loi.

Les représentants de Marineland devraient comparaître le 26 janvier pour faire face aux 11 chefs d'accusation.

S'il est reconnu coupable, le parc est passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 60 000 $, d'une interdiction à vie de posséder des animaux et même d'une peine de prison maximale de deux ans.

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