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La GRC sera au banc des accusés pour la fusillade meurtrière de Moncton

La GRC sera au banc des accusés pour la fusillade meurtrière de Moncton
RCMP

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) sera au banc des accusés, en avril, pour défendre ses pratiques d'intervention lors de la fusillade meurtrière de juin 2014 à Moncton, qui avait fait trois morts au sein de la police fédérale.

La GRC est accusée par Emploi et Développement social Canada de quatre violations au Code du travail. La police fédérale a plaidé non coupable en mai dernier, et le tribunal a réservé vendredi plus de deux mois pour entendre la cause, à compter du 18 avril, au palais de justice de Moncton.

Armé d'un fusil semi-automatique, Justin Bourque avait abattu cinq policiers dans un quartier du nord-ouest de Moncton, et la fusillade avait été suivie d'une chasse à l'homme qui a tenu en haleine les citoyens pendant 30 heures. Bourque avait tué les agents Doug Larche, Fabrice Gevaudan et Dave Ross, et blessé les policiers Éric Dubois et Darlene Goguen.

Une enquête sur l'intervention a plus tard conclu que les policiers appelés sur les lieux avaient dû faire face à une série de problèmes, notamment au chapitre des communications, de l'arsenal et de l'équipement de protection.

Le ministère de l'Emploi soutient maintenant que la GRC aurait dû former adéquatement les policiers et les superviseurs pour faire face à un "tireur actif". On reproche aussi à la police fédérale de ne pas avoir équipé adéquatement ses policiers pour ce genre d'intervention.

Bourque avait plaidé coupable en août 2014 et il a été condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 75 ans - il aura alors 99 ans.

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