Un organisme de protection des animaux à London, à l'ouest de Toronto, met les propriétaires de chiens et autres animaux de compagnie en garde, après la découverte de 17 bêtes mutilées un peu partout dans la ville au cours de la dernière année.
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La semaine dernière, la Police de London a répondu à un appel au sujet d’un chien décapité trouvé près d’une succursale Beer Store. L’animal n’avait plus de peau et il lui manquait certains organes.
Un lapin dépouillé a par ailleurs été trouvé sur le campus de l’Université Western, en plus d’un chat mutilé, dans un parc.
Les autres victimes : six coyotes, sept serpents et une oie.
L'oie, poignardée et partiellement écorchée, a même été déposée devant la porte de la Humane Society de London.
C’est impossible d’oublier ce qu’on a vu.» – Judy Foster, directrice de la Humane Society de London
Mme Foster ne sait pas si ces cas de cruauté sont l’œuvre d’un individu ou de plusieurs personnes.
Mais elle s’inquiète du fait que les attaques semblent « prendre de l’ampleur », le ou les suspects ne ciblant plus seulement des animaux sauvages, mais aussi des animaux domestiques.
Un seul tueur?
Pour sa part, le criminologue Michael Arntfield de l'Université Western pense qu'un seul individu est responsable de tous ces cas.
«Ce n'est pas une mauvaise blague ou du méfait, c'est sexuel, un geste prédateur, à risque élevé et criminel.» – Michael Arntfield
Le criminologue craint que l'individu en question puisse s'attaquer un jour à des humains.
La Police de London enquête.