La Canadienne de 22 ans Winnie Harlow fait sa première couverture du Elle Canada et elle est la démonstration qu’en plus d’être une icône de style, elle est une vraie source d’inspiration.
2016 aura clairement été une année incroyable pour le mannequin ontarien. Elle s’est démarquée dans le clip Lemonade de Beyoncé. Elle a été une égérie exceptionnelle pour Swarovski. On l’a vue aux côtés de Lilly Singh et Zendaya pour faire la promotion de la différence.
Et après tout cela, elle a encore un message à partager avec vous.
Née Chantelle Brown-Young, le mannequin qui a été révélé par Tyra Banks s’est confié à la rédactrice en chef Vanessa Craft du Elle Canada au sujet de sa confiance en elle. Oui, elle souffre de Vitiligo, mais elle est fatiguée d’avoir à en parler à longueur de temps.
« Je suis fatiguée d’avoir à parler de ma peau. Je suis humaine. J’ai le même cerveau que vous, il y a même un squelette sous ma peau comme vous. Ce n’est pas si sérieux. »
Au préalable, Winnie Harlow s’était servie d’Instagram pour partager une longue publication pour dire qu’elle en avait marre qu’on la traite de « courageuse » parce qu’elle doit vivre avec le vitiligo. Et même si elle est noire avec le vitiligo, elle ne ressent aucune pression pour devenir un modèle du genre.
« Les gens essaient de me faire ressentir une certaine pression – comme si je devais parler au nom des femmes, et pour les femmes noires, Je suis pas une porte-parole de la maladie du vitiligo » - a-t-elle confié au Elle Canada.
« Je vis juste ma vie. Et si je vous inspire, alors j’en suis fière, mais je ne vais pas me mettre la pression pour devenir la meilleure personne du monde et raconter à tout le monde que j’ai le vitiligo. Si vous voulez en savoir plus sur la maladie, faites vos propres recherches. Je ne suis pas l’encyclopédie du vitiligo. »
Pour Winnie, il est question de s’aimer et de se respecter - et de faire en sorte d’être fier et heureux d’être qui on est.
«Je m’aime comme je suis, mais les gens m’écrivent toujours au sujet des malades du vitiligo qui dissimulent leur peau. On me répète de communiquer des messages tels qu’« aimez-vous comme vous êtes et cessez de vous cacher. » Mais je ne suis pas d’accord avec cela, s’ils se sentent mal à l’aise ainsi, laissez-le vivre comme ils veulent. »