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Nos spectacles d'humour préférés de 2016

Nos spectacles d'humour préférés de 2016
Twisted Faces
Howard Kingsnorth via Getty Images
Twisted Faces

2016 a apporté son lot de mauvaises nouvelles, mais nous a aussi donné de quoi rigoler de bon cœur. Non, on ne parle pas ici de rire jaune devant les maladresses de nos politiciens, mais plutôt de nos humoristes qui se sont creusé les méninges et bougé les fesses sur scène pour nous dérider et nous faire oublier nos soucis le temps de quelques heures.

Car ils ont eu beau se montrer silencieux avec leurs croix sur la bouche pour dénoncer la liberté d’expression au Gala les Olivier, le reste du temps, nos comiques en ont long à dire. Voici ceux dont on a particulièrement apprécié le spectacle, dans la dernière année.

Assume de Fabien Cloutier

Notre première position, notre palme d’or des spectacles d’humour de 2016, est attribuée à Fabien Cloutier et son one man show tout à fait original, Assume. Personnage unique s’il en est, Cloutier propose son analyse toute personnelle de la vie, de la société, de ses semblables, de lui-même, dans une langue et un ton qui lui sont propres. Intelligence, pertinence, acuité, répartie et un soupçon de vulgarité s’entremêlent dans les propos de cet artistes à l’esprit vif, qui semble posséder tous les talents. Fabien Cloutier poursuivra sa tournée en 2017 et repassera au Théâtre St-Denis, à Montréal, le 4 février, et à la Salle Albert-Rousseau, à Québec, le 21 février. Lisez ou relisez ici notre critique de Assume.

Imparfait d’Alexandre Barrette

Après un premier spectacle intéressant, Alexandre Barrette est officiellement passé à la vitesse supérieure avec Imparfait, son deuxième effort solo. Le mi-trentenaire maitrise à la perfection l’art de l’anecdote et décortique ses tranches de vie en évoquant des images hilarantes, de sa dégaine de jeune adulte qui refuse de vieillir. Rythme et livraison impeccables, charisme indéniable du principal intéressé, Alexandre Barrette est peut-être imparfait, mais c’est pour le mieux, et on en redemande. Alexandre Barrette est toujours en tournée et retournera à Québec, à la Salle Albert-Rousseau, les 13 et 14 janvier, et à Montréal, au Monument-National, les 19 et 20 janvier. Lisez ou relisez ici notre critique d’Imparfait.

Ingénu d’Adib Alkhalidey

En voilà un autre qui n’a pas fini de nous surprendre. On dirait qu’Adib Alkhalidey transforme en or tout ce qu’il touche, et c’est d’autant plus vrai lorsqu’il monte sur scène. Ingénu, son deuxième one man show, qu’il promène à moins grande échelle que son premier, poursuit dans la veine de conscience sociale et d’authenticité amorcée avec Je t’aime. Alkhalidey y utilise encore son air candide et naïf pour y transmettre des messages cruciaux sur le racisme, la discrimination et autres travers de l’être humain. Jeune et mature, frondeur et ouvert, aussi ingénu puisse-t-il être, Adib Alkhalidey s’impose comme l’une des voix majeures de sa génération. Adib Alkhalidey a plusieurs représentations d’Ingénu prévues à son calendrier en région en 2017 (L’Assomption, Laval, Brossard, Rosemère, Terrebonne, Gatineau, Châteauguay, etc). Lisez ou relisez ici notre critique d’Ingénu.

Mentions spéciales

Femme ta gueule de Mariana Mazza

Mariana Mazza a été à la hauteur de ce qu’on attendait d’elle dans Femme ta gueule, son très attendu premier one woman show. Sans figurer dans nos incontournables, sa prestation se démarque assurément et révèle le grand talent de la jeune humoriste. Lisez ou relisez ici notre critique de Femme ta gueule.

Vivre! de Sèxe Illégal

Ce n’est pas une «première», mais bien une «dernière» médiatique qu’a offert le duo Sèxe Illégal au Théâtre St-Denis en avril dernier. L’univers décalé des deux rock stars déchues Paul Sèxe et Tony Légal est toujours aussi délirant et amusant. De l’absurde bien dosé et bien interprété, qui mérite qu’on s’y attarde. Lisez ou relisez ici notre critique de Vivre!

Coups de gueule

Libre de Peter MacLeod, et Humble et magnifique de Julien Tremblay. Parce que tout ne peut pas être parfait, il fallait au moins décerner un ou deux coups de gueule. Sans dénigrer totalement le travail de Peter MacLeod et Julien Tremblay, disons simplement que Libre et Humble et magnifique nous ont déçus. Avec ses gags au ras des pâquerettes et sa trop grande facilité, MacLeod a manqué une belle occasion de se renouveler et de s’adapter au goût du jour, tandis qu’on aurait bien aimé voir Tremblay abandonner sa damnée guitare pour se mettre un peu plus en valeur lui-même dans son premier one man show. Meilleure chance la prochaine fois, les gars. Lisez ou relisez ici et ici nos critiques de Libre et de Humble et magnifique.

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