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La chute d'Alep semble à la fois imminente et inévitable

La chute d'Alep semble à la fois imminente et inévitable

Des centaines de civils sont sortis à pied vendredi de la portion orientale d'Alep, dans le nord de la Syrie, au moment où la chute de la ville entre les mains des forces du régime de Bachar el-Assad semble tout aussi imminente qu'inévitable.

La Russie avait annoncé jeudi que l'armée syrienne suspendait ses opérations de combat pour permettre l'évacuation des civils coincés dans les secteurs rebelles assiégés de la ville, mais des résidants et des secouristes qui se trouvent sur place ne rapportent aucun ralentissement des bombardements.

La télévision syrienne a montré des familles émergeant de quartiers anéantis, dont certaines accompagnées d'enfants, alors que les civils continuent à fuir l'enclave sans cesse plus petite que les insurgés contrôlaient depuis 2012.

Les efforts pour évacuer des centaines de blessés ont toutefois échoué, en dépit des demandes formulées plus tôt cette semaine par des responsables médicaux. Le patron d'un hôpital de l'est d'Alep a indiqué avoir présenté la liste des patients qui ont besoin d'être évacués, sans obtenir de réponse.

Les défenses des rebelles se sont effondrées face à l'assaut gouvernemental et à la campagne de frappes aériennes qui l'a précédé. Plus des trois quarts de la zone rebelle ont maintenant été repris, y compris la vieille portion d'Alep qui revêt une importance symbolique.

Des dizaines de milliers de résidants ont fui vers l'ouest de la ville, et ceux qui ne l'ont pas encore fait sont coincés dans le sud de la portion orientale anciennement contrôlée par les rebelles.

L'agence onusienne des droits de la personne s'est dite grandement inquiète de la disparition possible de centaines d'hommes sortis de l'est d'Alep pour rejoindre les zones gouvernementales. Elle s'inquiète également d'apprendre que des civils qui tentent de fuir sont stoppés, voire agressés, par des rebelles armés.

Un porte-parole de l'Armée syrienne libre prétend que les insurgés contrôlent toujours des dizaines de quartiers représentant 30 pour cent de l'est d'Alep.

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