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Premier portrait des tout-petits québécois : des gains et des risques

Premier portrait des tout-petits québécois : des gains et des risques
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Teacher and toddlers in daycare
Jupiterimages via Getty Images
Teacher and toddlers in daycare

Les conditions de vie et les environnements dans lesquels grandissent les tout-petits québécois se sont globalement améliorés au cours des dix dernières années, révèle le premier portrait des tout-petits québécois publié par l’Observatoire des tout-petits, un projet de la Fondation Lucie et André Chagnon.

Du côté des bonnes nouvelles, la proportion d’enfants âgés de 0 à 5 ans vivant dans une famille à faible revenu est passée de 18,5% en 2004 à 12,9% en 2003. Ceci pourrait en partie s’expliquer par le fait que plus de mères (3,7% de plus en 2015 qu’en 2004) de jeunes enfants sont sur le marché du travail. Le portrait révèle toutefois des données plus préoccupantes. C’est le cas pour les conduites parentales violentes - la violence physique mineure et les agressions psychologiques répétées touchant davantage d’enfants (47,8% et 44%) que la violence physique sévère (4,3%). «L’objectif n’est pas de culpabiliser les parents, mais bien de comprendre quelles sont les conditions qui favorisent ces événements pour pouvoir agir collectivement en vue de les prévenir. Et c’est ce que nous comptons faire au cours des prochains mois.», ajoute Fannie Dagenais, directrice de l’Observatoire des tout-petits.

Le portrait révèle aussi qu’environ 8% des familles ayant des enfants de moins de 6 ans vivent de l’insécurité alimentaire, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas accès à des aliments sains et nutritifs, en quantité suffisante. Or, les enfants vivant en situation d’insécurité alimentaire sont plus à risque de problèmes d’attention à l’école, d’hyperactivité et de comportements agressifs. De plus, environ une famille ayant un enfant de 0 à 5 ans sur cinq vit dans un logement non abordable (plus de 30% des revenus). « Se nourrir, se loger et se sentir en sécurité sont des besoins de base qui doivent être comblés chez les tout-petits pour favoriser leur plein développement.», explique Fannie Dagenais. En parcourant le site de l’Observatoire des tout-petits, il est possible de visionner les données par région, afin de cibler plus précisément les besoins dans notre coin.

Ce premier portrait publié par l’Observatoire s’adresse à toute la société québécoise.

« On veut éveiller la conscience des citoyens pour que la petite enfance se retrouve au cœur des priorités au Québec » ajoute Fannie Dagenais. Nous espérons que ces données permettront aux décideurs, tant à l’échelle provinciale que municipale, de prendre des décisions éclairées pour favoriser le bien-être de nos tout-petits. »

Le 20 novembre marquait la Journée mondiale de l’enfance. Jusqu’au 26 novembre, c’était aussi la première édition de la Grande semaine des tout-petits (GSTP), une initiative qui regroupe de nombreux partenaires dont l’organisme Avenir d’enfants. « Les tout-petits c’est pas juste l’affaire des parents et des services de garde, précise Jean-Pierre Hotte, président d’Avenir d’enfants et porte-parole de la GSTP. Cette semaine, a pour but de sensibiliser, créer un dialogue et réfléchir sur l’état global de nos tout-petits. C’est aussi une façon d’en apprendre davantage sur notre société. » Pour en savoir plus, visitez le www.gstp.ca.

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