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Journalistes sous surveillance: l'opposition veut des enquêtes

Journalistes sous surveillance: l'opposition veut des enquêtes

Au lendemain des révélations selon lesquelles le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a espionné le journaliste Patrick Lagacé, l'opposition à Québec exige des enquêtes afin d'examiner cette affaire et d'autres cas où la protection des sources journalistiques a été mise en cause.

Un texte de Mathieu Dion

La Coalition avenir Québec (CAQ) a demandé au gouvernement libéral, mardi, d'instituer une commission d'enquête publique. Celle-ci permettrait de faire la lumière sur les cas soulevés récemment, dont ceux des journalistes du Journal de Montréal Michaël Nguyen et de Patrick Lagacé de La Presse, et de revoir les règles et les lois en place.

Le chef de la CAQ a même invité le directeur du SPVM, Philippe Pichet, à songer à donner sa démission. François Legault s'est également dit déçu de la réaction du premier ministre Philippe Couillard dans cette affaire.

« Il avait l'air d'un chef de l'opposition. [...] Il n'a pas proposé d'actions. A-t-il toujours confiance en M. Pichet? », s'est-il demandé.

Le Parti québécois propose pour sa part deux actions : une enquête du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) ainsi qu'un nouveau cadre légal et transparent visant à protéger les sources journalistiques.

«Nous sommes devant une dérive très claire.» — Jean-François Lisée

Le chef Jean-François Lisée a suggéré de suspendre le directeur Philippe Pichet le temps de l'enquête du BEI.

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