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Fusillade à Orlando: la police ne savait pas si le tireur Omar Mateen était à l'intérieur

Fusillade à Orlando: la police ne savait pas si le tireur était à l'intérieur
A note is placed at an impromptu candle-lit memorial set up in Sydney, Monday, June 13, 2016, following the Florida mass shooting at the Pulse Orlando nightclub where police say a gunman wielding an assault-type rifle opened fire, killing at least 50 people and wounding dozens. Australian Prime Minister Malcolm Turnbull said that the Orlando mass shooting was
ASSOCIATED PRESS
A note is placed at an impromptu candle-lit memorial set up in Sydney, Monday, June 13, 2016, following the Florida mass shooting at the Pulse Orlando nightclub where police say a gunman wielding an assault-type rifle opened fire, killing at least 50 people and wounding dozens. Australian Prime Minister Malcolm Turnbull said that the Orlando mass shooting was

ORLANDO, Fla. - Les policiers qui négociaient avec l'auteur de la tuerie dans une boîte de nuit d'Orlando ne savaient pas si l'individu au bout du fil était vraiment l'intérieur de l'établissement, selon des bandes audio diffusées lundi, après qu'une juge eut statué qu'elles devaient être rendues publiques.

Les enregistrements entre les négociateurs de la police et le tireur Omar Mateen ne diffèrent pas des transcriptions des conversations publiées précédemment par la municipalité d'Orlando. Or, ils jettent la lumière sur des informations qui n'étaient pas connues auparavant: la stratégie des policiers qui discutaient entre eux sur la manière d'aborder Mateen, qui a raccroché plusieurs fois pendant son siège de trois heures dans la boîte de nuit gaie.

On peut y entendre un représentant de la police qui dit qu'il n'est pas convaincu que la personne au bout du fil est entrée dans le bar.

À un autre moment, le principal négociateur de la police appelé "Andy" affirme que l'homme semble être dans un "environnement stérile", comme une maison ou un appartement. Après cela, un autre policier ajoute que Mateen pourrait être dans un bureau ou une salle de bain.

La juge de circuit Margaret Schreiber a statué, lundi, que les appels du tireur devraient être rendus publics. Elle ne s'est toutefois pas prononcée sur tous les autres appels 911 relatifs au drame; elle préfère les entendre tous avant de trancher sur la question.

Plus d'une vingtaine de groupes médiatiques, dont l'Associated Press, s'étaient rendus devant les tribunaux pour demander à la ville de publier les quelque 600 appels relatifs à la pire tuerie par balle survenue dans l'histoire moderne aux États-Unis.

La ville a rendu publics environ les deux tiers des appels, mais elle en retient 232 autres qui, selon les avocats de la ville, décrivent la souffrance et la mort des victimes. Ils devraient donc être exempts des lois sur les documents publics de la Floride, selon eux.

Les groupes de médias arguent de leur côté que l'application de l'exemption réclamée par la ville est trop large et que les appels au 911 aideront le public à évaluer la réaction des policiers à la fusillade.

Voir aussi:

Tuerie d'Orlando: les hommages aux victimes

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