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Une coalition réclame l'abolition de la «taxe famille»

Une coalition réclame l'abolition de la «taxe famille»

Une nouvelle coalition regroupant les trois plus importantes centrales syndicales et les trois principales associations de garderies de la province lanceront une campagne lundi afin d'exercer des pressions sur le gouvernement québécois pour qu'il abolisse ce qu'elle qualifie de "taxe famille".

L'Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE), l'Association des garderies privées du Québec (AGPQ) et le Rassemblement des garderies privées du Québec (RGPQ), la CSN, la CSQ et la FTQ veulent unir leurs efforts pour mettre fin à la modulation des tarifs des services de garde en fonction des revenus des familles.

Ils lanceront leur campagne au cours d'une conférence de presse qui se déroulera lundi en présence, selon le communiqué remis aux médias, de l'économiste Pierre Fortin et du psychologue et ancien député de Vachon, Camil Bouchard.

La coalition dénonce aussi que le gouvernement ait "complètement ignoré la petite enfance dans sa mise à jour économique".

Depuis le 1er janvier 2016, la contribution de base est de 7,55 $ par jour, par enfant. Pour les familles dont le revenu était de supérieur à 50 545 $ mais inférieur à 75 820 $, une contribution additionnelle de 0,70 $ par jour était réclamée. Quant aux familles dont le revenu se situe entre 75 820 $ et 158 820 $, la contribution supplémentaire peut varier entre 0,70 $ et 13,15 $ par jour.

Les familles gagnant un revenu supérieur à 158 820 $, la contribution additionnelle s'élève à 13,15 $ par jour.

La contribution additionnelle est réduite de 50 pour cent pour un deuxième enfant et n'est pas exigée pour un troisième enfant et ses suivants.

Ce n'est pas la première fois que ces organismes dénoncent la politique de tarification des garderies. En février 2015, l'AGPQ et l'AQCPE s'étaient alliés pour dénoncer les mesures que comptait alors faire adopter le gouvernement dirigé par Philippe Couillard _ et qui ont ensuite été adoptées.

Les deux associations avaient notamment dénoncé le manque de consultations à ce sujet par la ministre de la Famille, Francine Charbonneau.

Le président de l'AQCPE, Louis Senécal, avait alors déclaré que le gouvernement "v(oulait) imposer un choc tarifaire aux familles de la classe moyenne en toute hâte et réformer dans l'urgence une de nos plus importantes réalisations socioéconomiques".

Quant au président de l'AGPQ, Samir Alahmad, il avait exprimé l'opinion que la modulation des tarifs était "une aberration".

Mme Charbonneau avait défendu cette mesure en affirmant que le gouvernement était convaincu que la nouvelle tarification proposée était "la plus juste et la plus équitable pour toutes les familles" du Québec.

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