Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Cégeps: la religion protégerait de la radicalisation

Cégeps: la religion protégerait de la radicalisation

Le rapport d'une recherche menée dans huit cégeps du Québec sur les questions de radicalisation menant à la violence conclut que la religion aurait un effet protecteur contre cette radicalisation.

La recherche, dirigée par la docteure Cécile Rousseau, a été présentée mardi au cours d'une conférence de presse au Collège de Rosemont, à Montréal.

La docteure Rousseau se dit consciente que sa recherche bouleverse bien des idées généralement entendues. Ainsi, elle conclut que les personnes qui se réclament d'une religion soutiennent moins la radicalisation violente que les autres.

De même, les étudiants originaires du Québec, les personnes qui ne se réclament d'aucune religion et les migrants de deuxième génération expriment un plus grand soutien à la radicalisation violente que les personnes qui se réclament d'une religion et les immigrants de première génération.

L'étude indique également que ce sont les hommes et les jeunes de moins de 25 ans qui sont les plus susceptibles de soutenir la radicalisation violente.

L'étude a été réalisée par le centre de recherche Sherpa de l'Institut universitaire du CIUSSS Centre-Ouest-de-l'Île-de Montréal, en partenariat avec la Fédération des cégeps.

Pour les fins de cette étude, les étudiants de huit cégeps _ Jonquière, André-Laurendeau, Maisonneuve, Montmorency, Rosemont, Sainte-Foy, Saint-Laurent et Vanier _ ont accepté de répondre au questionnaire.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.