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Salaire minimum à 15 $: la coalition présente ses demandes à la ministre Vien

Salaire minimum à 15 $: la coalition présente ses demandes à la ministre Vien

QUÉBEC - La coalition qui revendique de hausser le salaire minimum à 15 $ l'heure est sortie satisfaite, lundi, de sa première rencontre avec la ministre du Travail, Dominique Vien, ayant pu lui présenter son argumentaire.

Les porte-parole de la coalition 5-10-15 voulaient surtout mettre en garde la ministre contre la tentation de donner foi à certains "mythes" autour des conséquences possibles d'une hausse soudaine et importante du salaire minimum, présentement à 10,75 $ l'heure.

La ministre, qui consulte présentement les différents intervenants intéressés par cette question et dit examiner divers scénarios, s'est montrée sensible aux arguments avancés par la coalition en faveur d'une hausse, ont soutenu les porte-parole du groupe, en point de presse, après la rencontre qui a duré environ une heure.

Habituellement, le ministre du Travail procède en décembre à une annonce pour fixer le salaire minimum à compter du 1er mai de l'année suivante.

De nombreuses études ont démontré qu'il n'y avait pas de conséquences économiques néfastes à hausser le salaire minimum et qu'il n'y a pas lieu de tenir un discours-catastrophe à ce sujet, a fait valoir une des porte-parole de la campagne 5-10-15 et coordonnatrice du Front de défense des non-syndiqués, Mélanie Gauvin, après avoir "déposé quelques documents à la ministre", en appui à ses positions.

"La ministre est très sensible à ce qui se passe au Québec. Elle est très sensible à ce qu'on mettait de l'avant aujourd'hui", a renchéri Virginie Larivière, du Collectif pour un Québec sans pauvreté, qui prévoit d'autres rencontres avec le gouvernement dans ce dossier.

La coalition 5-10-15 revendique un salaire minimum à 15 $, un délai de cinq jours pour connaître son horaire de travail et 10 jours de congés payés pour des cas de maladie ou de responsabilités familiales.

La campagne a reçu l'appui de quelques grandes centrales syndicales, la CSN, la CSQ et la CSD.

Le président de la CSN, Jacques Létourneau, a noté que la partie gouvernementale avait démontré "de l'ouverture pour nous revoir et reprendre la discussion".

Il a dit sentir une brèche de la part du gouvernement, malgré la "résistance" observée du côté patronal, ce qui l'incite à poursuivre le travail, à continuer à "faire pression".

Selon le président de la CSD, François Vaudreuil, la population approuve l'idée d'une hausse "très rapide et substantielle" du salaire minimum.

La présidente de la CSQ, Louise Chabot, était aussi présente à la rencontre.

La ministre Vien n'a pas fait de commentaires à la suite la rencontre, qui s'est tenue à ses bureaux.

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