Postmedia a annoncé jeudi avoir l'intention de réduire ses dépenses salariales de 20 pour cent par l'entremise d'un programme de départs volontaires, ajoutant que des mises à pied étaient possibles si son objectif n'était pas atteint de cette façon.
Les employés intéressés ont jusqu'au 8 novembre pour demander un départ volontaire. Les coupes auront lieu à tous les niveaux, dans toutes les activités de l'entreprise.
Postmedia (TSX:PNC.B) avait éliminé 90 emplois en janvier, et fusionné les salles de presse de ses publications dans quatre villes du pays. Le groupe médiatique n'a cependant pas éliminé de journaux à ces endroits, après l'acquisition des journaux anglophones de Sun Media et d'autres propriétés numériques l'an dernier.
Les mises à pied de l'entreprise, aux prises avec une dette de 648 millions $, s'inscrivaient dans le cadre de mesures de réduction de coûts.
Postmedia voulait réduire ses dépenses annuelles d'exploitation de 80 millions $. Elle n'est plus qu'à 5 millions $ de cet objectif, a-t-elle précisé, ce qui devrait être fait d'ici la fin du premier trimestre de l'exercice financier 2017.
En juillet, Postmedia a entrepris une restructuration de sa dette qui a réduit de près de moitié le montant de l'argent qu'elle doit. La Cour supérieure de l'Ontario, les actionnaires et les créanciers de l'entreprise ont approuvé le mois dernier ce plan de restructuration.
Cependant, le chef de la direction de Postmedia, Paul Godfrey, avait prévenu les analystes et les médias que même si ce plan était accepté, l'éditeur aurait toujours du pain sur la planche pour s'ajuster aux difficultés de l'industrie.