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Court séjour en Islande sans se ruiner

Court séjour en Islande sans se ruiner

L’Islande est la destination chouchou depuis que deux compagnies aériennes offrent des vols directs abordables depuis Montréal. Une fois sur place par contre, ça peut rapidement faire exploser votre budget voyage. Récit d’un court séjour semi-abordable.

Nous arrivons en Islande aux aurores. Nous récupérons notre camionnette – cuisinette et couchette - dès l’ouverture des bureaux de Kukucampers (1400 $ pour 4 jours, assurances complètes, 3 sacs de couchage et oreillers inclus), histoire de faire une bonne sieste. Reposés, nous explorons la capitale islandaise à pied. Sur la rue principale, à peu près toutes les boutiques présentent des objets, vêtements, accessoires jolis comme tout, mais détaillés à un prix de fou. Il vaut mieux s’en tenir au lèche-vitrine. Par chance, il y a des 5 à 7 dans presque tous les bars, souvent de 16 h à 21 h, où la bière en fût est à moitié prix. L’application Reykjavik Appy Hour permet d’ailleurs de les repérer plus facilement. C’est le cas de Saeta svinid qui offre aussi un menu intéressant, comprenant quelques classiques islandais. Nous optons pour l’épaule d’agneau cuite pendant 12 heures et amplement suffisante pour deux personnes (55 $). Voilà une bonne adresse à retenir.

Le lendemain, nous mettons le cap vers le fameux geyser Strokkur (gratuit). Nous sommes des dizaines de curieux qui attendent chacune de ses éruptions qui viennent habituellement toutes les 5 à 7 minutes.

Pour le lunch, direction Friedheimar, une grande serre ouverte au public depuis 8 ans. Les propriétaires font surtout pousser des tomates dans de grandes serres chauffées par géothermie, ce qui chauffe aussi les maisons en Islande. Leur soupe aux tomates de serre et leur pain maison sont un délice.

Nous remontons ensuite jusqu’à Gulma Laugin, alias le lagon secret. Construit en 1891, c’est la plus ancienne piscine naturelle en Islande. Tout le monde connaît le lagon bleu, aux abords d’un complexe hôtelier près de Reyjavik à 60 $ l’accès. Ici, c’est 33 $. Et il n’y a qu’une douzaine de personnes dans le bassin à l’heure de l’apéro.

Nous redescendons tranquillement vers Reykjavik, afin de poursuivre notre découverte de la culture culinaire locale. Bizarrement, le restaurant Tapas Barinn à l’ambiance très espagnole propose le Icelandic Gourmet Feast (90 $) qui se mange facilement à deux. Il inclut du macareux, de la baleine de Minke, de l’omble chevalier, du homard, de l’agneau et de la lingue bleue pêchée à la ligne, en plus d’une mousse de chocolat blanc et skyr, le fromage frais qui accompagne merveilleusement tous nos déjeuners en Islande.

Le lendemain matin, nous partons en direction du volcan Eyjafjallajökull, celui qui a retardé le trafic aérien européen en 2010. Au pied de ce volcan habitait une famille d’agriculteurs. Grandement touchés par la pluie de cendres qui a duré un mois, ils ont eu la brillante idée de réaliser un court documentaire pendant et après la catastrophe. Il est possible de le visionner au centre des visiteurs (10 $) et constater l’ampleur de cette catastrophe naturelle sur le peuple islandais. C’est aussi une belle leçon de résilience.

Un peu plus loin se situe le glacier Solheimajökull. Même la courte route pour s’y rendre est époustouflante. Depuis le stationnement, il faut à peine dix à quinze minutes à pied pour voir le glacier dans toute sa splendeur (gratuit).

Nous continuons vers l’est jusqu’à Vik, où les puissantes vagues se fracassent sur la plage de sable noir. C’est ici que se trouvent les étranges colonnes de basalte de forme hexagonale formée de magma refroidi (gratuit).

Puis, nous revenons vers Reykjavik, en traversant le Parc national Reykjanesfolkvegur. Nous nous arrêtons à Seltún (gratuit), où plusieurs geysers font bouillonner l’eau et la boue à la surface. Le reste de la route est à couper le souffle. Comme quoi rouler en Islande est une activité en soi.

L'Islande sans se ruiner

Ce voyage a été en partie rendu possible grâce à Kuku Campers.

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