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Litige sur le bois d'oeuvre: Québec appelle Raymond Chrétien à la rescousse (VIDÉO)

Bois d'oeuvre: Québec appelle Raymond Chrétien à la rescousse (VIDÉO)

La menace qui pèse à court terme sur l'industrie forestière québécoise dans le dossier du bois d'oeuvre a convaincu le gouvernement du Québec de faire appel à l'ex-ambassadeur du Canada aux États-Unis, Raymond Chrétien.

M. Chrétien a reçu mardi le mandat de représenter le Québec dans les difficiles négociations en cours entre le Canada et les États-Unis sur les exportations canadiennes de bois d'oeuvre, éternelle pomme de discorde entre les deux pays.

Des milliers d'emplois sont en jeu au Québec, particulièrement pour les usines de sciage qui exportent largement leur production vers les États-Unis.

Le temps presse pour le Québec, car les Américains pourraient imposer des droits compensatoires, soit une surtaxe, sur les exportations québécoises dès le mois de mars 2017, si les deux pays n'en arrivent pas à une entente d'ici là, un scénario que Québec cherche à éviter à tout prix. Une telle surtaxe, qui pourrait dépasser les 20 pour cent, viendrait pénaliser grandement l'industrie québécoise du bois d'oeuvre.

L'annonce de la nomination de M. Chrétien s'est faite mardi, à Québec, en présence de la ministre de l'Économie, Dominique Anglade, du ministre délégué aux Forêts, Luc Blanchette, et des principaux représentants de cette industrie.

En conférence de presse, M. Chrétien a dit que le Québec et le Canada devaient jouer de vitesse dans ce dossier, alors que les Américains s'apprêtent à élire le 8 novembre un nouveau gouvernement, qui entrera en fonctions en janvier.

M. Chrétien, qui a été ambassadeur à Washington de 1994 à 2000, connaît très bien le dossier, qui fait périodiquement l'objet de négociations ardues et de litiges devant les tribunaux depuis une vingtaine d'années.

Les États-Unis veulent imposer des droits compensatoires au bois canadien, sous prétexte que, selon eux, cette industrie est subventionnée. Le Canada et le Québec prétendent le contraire et, dans le passé, la partie canadienne a toujours remporté ses batailles devant les tribunaux dans ce dossier.

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