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Pourquoi les victimes de harcèlement sexuel ou d'agression sexuelle ne portent pas plainte

Pourquoi les victimes de crimes à caractère sexuel ne portent pas plainte
TOPSHOT - Republican presidential nominee Donald Trump speaks during a rally at Mohegan Sun Arena in Wilkes-Barre, Pennsylvania on October 10, 2016. / AFP / DOMINICK REUTER (Photo credit should read DOMINICK REUTER/AFP/Getty Images)
DOMINICK REUTER via Getty Images
TOPSHOT - Republican presidential nominee Donald Trump speaks during a rally at Mohegan Sun Arena in Wilkes-Barre, Pennsylvania on October 10, 2016. / AFP / DOMINICK REUTER (Photo credit should read DOMINICK REUTER/AFP/Getty Images)

Grâce à Donald Trump, le public a eu droit à une étude de cas qui démontre parfaitement pourquoi les femmes victimes de harcèlement et d’agression sexuelle ne portent pas plainte.

Partout à travers le monde, ces victimes ne rapportent souvent pas ces crimes à la police. En effet, des études démontrent qu’environ deux victimes sur trois ne dénoncent pas leur agresseur. À toutes les fois qu’une allégation d’agression sexuelle est rendue publique, le public pose toujours les mêmes questions : pourquoi n’avez-vous pas parlé plus tôt? Pourquoi n’êtes-vous pas allés voir la police?

Ces questions ont encore été posées ces derniers jours à la suite des allégations d’agression et de harcèlement sexuel contre Donald Trump. Le candidat présidentiel et des membres de son entourage nient ces allégations et tentent de discréditer les femmes qui sont venues de l’avant en demandant pourquoi elles décident de parler de ces événements des décennies après qu’ils soient survenus.

Liz Plank, une journaliste de Vox, a constaté cette tendance et a demandé à ses abonnées d’expliquer au monde entier pourquoi les femmes ne portent souvent pas plainte. Elles ont utilisé le mot-clic #WhyWomenDontReport.

Voici quelques-uns des tweets qui ont retenu notre attention:

«Parce qu'il a dit que c'était correct puisqu'il m'avait accompagné aux retrouvailles de début d'année scolaire. Ça fait plus de 30 ans que cela est survenu et je n'en ai jamais parlé à qui que ce soit.»

«Parce que dès notre naissance, on nous apprend qu'il faut être gentille, d'en rire, de ne pas être chienne, de tout simplement l'ignorer, de sourire.»

«Parce qu'on m'a dit de passer par-dessus, que je «devrais être heureuse qu'un gars veuille de moi.»

«Parce qu'à l'âge de 15 ans, on me traitait déjà de salope même si j'étais encore vierge. Qui m'aurait cru?»

«Il avait 35 ans, et j'en avais 13. Il m'a dit que si j'en parlais à qui que ce soit, il irait en prison. Je l'ai dénoncé quand j'avais 36 ans.»

«Parce que si vous le dénoncez immédiatement, c'est que vous avez simplement regretté votre aventure sexuelle. Si vous attendez, c'est que vous êtes en recherche d'attention.»

«J'ai dit à mon patron que j'ai été harcelée sexuellement au travail et il m'a répondu que c'est cela qui se passait quand les hommes et les femmes travaillaient ensemble.»

«C'était mon copain et je ne voulais pas que ça ruine sa vie. J'ai donc presque ruiné la mienne, à la place.»

SI vous êtes victime d'agression sexuelle, visitez AgressionsSexuelle.gouv.qc.ca

Cet article a été traduit de l'anglais du Huffington Post américain.

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