La chanteuse américaine Jojo se confie dans une lettre ouverte sur la diversité corporelle publiée sur le site Motto, dans laquelle elle partage son expérience avec les diktats de la beauté.
«I will never have a thigh gap» (je n'aurais jamais de thigh gap) , débute la chanteuse de Too little too late.
«À 25 ans, je suis pleine de cicatrices et de cellulite, de courbes et de confiance... Et tu sais quoi? C'est parfait».
L'auteure-compositrice et interprète se confie sur la longue route qu'elle a suivie pour pouvoir enfin s'accepter, avec des jours plus difficiles que d'autres. Elle rappelle toutes les questions qui lui ont gâché la vie: «suis-je assez maigre, assez féminine, ma vie ne serait-elle pas plus facile si je faisais une taille 0?».
Jojo avoue que ce n'est pas seulement le fait d'évoluer dans l'industrie de la musique qui la poussait à se poser toutes ces questions, «mais le fait d'être une femme dans la société».
«Au début de ma carrière, je me sentais comme un produit. Quand j'ai eu 19 ans, ce sentiment a été confirmé. On m'a dit que je ne paraissais pas assez bien pour vendre ma musique. On m'a comparé à d'autres femmes artistes. Le président de mon ancien label m'a dit de perdre du poids ''pour ma santé''. Mais nous savions tous les deux que c'était faux... Je vivais une vie active et équilibrée... Au lieu de me rebeller et de dire ''Go f-ck yourself'', j'ai voulu devenir un meilleur produit. J'ai restreint mes calories, et j'ai pris des suppléments, et même des injections pour perdre du poids que je n'avais pas besoin de perdre. Ce fut la chose la plus mauvaise pour ma santé que je n'ai jamais faite».
Une lettre poignante qui fait réfléchir aux mauvais traitements que l'on peut s'imposer parfois pour plaire au regard des autres.
Vous pouvez lire l'intégralité de la lettre ici.
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