Douze gardiens de prison grecs ont été condamnés à entre cinq et sept ans de prison pour avoir torturé un détenu, mais ils ont été blanchis relativement à son décès quelques heures plus tard.
Un tribunal de la ville de Thessalonique a trouvé jeudi les anciens gardiens de la prison de Nigrita, dans le nord du pays, coupables de torture ayant causé des lésions corporelles graves.
Le tribunal a toutefois statué qu'ils ne sont pas responsables de la crise cardiaque qui a terrassé l'homme de 42 ans, l'Albanais Ilie Kareli, dans sa cellule en avril 2014.
Les 12 hommes ont été remis en liberté en attendant leur procès en appel.
Le tribunal a accepté le témoignage d'un coroner qui a expliqué que Kareli, un voleur bien connu, souffrait d'une maladie cardiaque grave qui n'avait pas été détectée auparavant.
Kareli avait été transféré à la prison de Nigrita depuis un autre pénitencier où il avait apparemment tué un garde, après qu'on lui eut refusé une sortie pour visiter sa mère gravement malade.
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