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Essai routier long terme : pourquoi je conduis une Toyota Prius 2017 (PHOTOS)

Essai routier long terme : pourquoi je conduis une Toyota Prius 2017

Comme la plupart des chroniqueurs automobiles du monde, j’ai mis la main au volant de la nouvelle Toyota Prius 2017 dès sa sortie. En fait, j’ai même participé au lancement, en février dernier, dans la région de Vancouver. Et comme tout le monde, j’ai été impressionné par la douceur de roulement, et par l’économie d’essence enregistrée au volant de la plus populaire des voitures hybrides disponibles au pays.

Sauf que, dans de telles circonstances, il est parfois difficile d’avoir une idée juste du véritable fonctionnement de la voiture. Les routes choisies sont souvent à l’avantage du véhicule, et l’essai de trop courte durée pour avoir toutes les données techniques nécessaires. Il faut alors se fier à notre instinct, notre expérience, et aux chiffres fournis par le constructeur.

Toyota Prius 2017

Voilà pourquoi un essai plus prolongé s’est avéré nécessaire : pouvoir tester en temps réels, et dans de réelles conditions d’utilisations familiales, les qualités, et les défauts, de la Toyota Prius 2017. C’est donc un périple de quelques semaines avec nous que la compacte écologique a entrepris au cours des derniers jours.

Look attirant

Premier constat, le style de la Prius attire les regards. Alors que la première fois que l’on pose le regard sur elle, on se questionne un peu sur la valeur de ce style totalement différent, l’habitude se crée rapidement et on finit par en apprécier l’esthétisme. Grande surprise aussi, la voiture a eu presque autant de visiteurs dans mon stationnement que n’en avait eu les voitures exotiques conduites plus tôt cet été.

La différence? Alors que les voitures sport et exotiques attiraient essentiellement les jeunes amateurs, la Toyota Prius semble attirer davantage de têtes blanches et de petits papas tranquilles qui, piqués par la curiosité, s’aventurent jusque chez moi pour s’étirer le cou et regarder à l’intérieur. La Toyota Prius n’est pourtant pas si rare, mais son style unique attire.

L’habitacle a aussi un style qui lui est propre. Même après quelques jours, il est encore parfois difficile de se souvenir que l’affichage est totalement logé dans la planche de bord, au centre de l’habitacle plutôt que devant les yeux du conducteur. Il arrive encore trop fréquemment que mes yeux doivent faire un ou deux aller-retour avant de dénicher l’information requise.

Quant au reste, notamment le levier de transmission, il est identique à celui de l’ancienne génération de la Prius. Même s’il désarçonne au premier regard, il est tout simple à opérer.

Un bon mot pour l’écran multifonction central, dont l’ergonomie est perfectible, mais pas trop troublante à l’exception peut-être des molettes de volume et de sélection de postes qui sont un peu trop discrètes.

Sachez que les sièges s’avèrent confortables, que les passagers arrière sont correctement installés et que la Toyota Prius 2017 propose un espace de chargement plus qu’adéquat pour un petit véhicule familial.

La vraie question : le moteur

Mais ce n’est certainement pas pour l’ergonomie seulement que l’on achète une Toyota Prius. C’est plutôt pour la mécanique et l’économie. Après tout, la version modernisée de la Toyota Prius affiche une cote de consommation combinée de 4,4 litres. Ce qui, avouons-le, semble un peu bas, bien que la mécanique hybride soit capable de ce genre de prouesses.

Attention, il ne faut pas confondre la capacité électrique de la Toyota Prius avec ses rivales branchables. Ici, en utilisant le mode EV, on est capable de quelques kilomètres 100% sans émissions, mais guère plus. En revanche, la puissance électrique vient contribuer à un peu plus de dynamisme en accélération, et maintient la consommation plus basse au moment où la voiture en a le plus besoin. C’est dans ce domaine qu’un test en vie réelle deviendra une excellente chose, afin de savoir si la voiture remplit réellement son mandat.

Dès la prise en main, la Toyota Prius se montre plus nerveuse que prévu, surtout si l’on enfonce le bouton Power. Évidemment, cela se produit au détriment de l’économie. Le mode Eco est nettement plus économique, mais affecte tellement la puissance d’accélération qu’il n’est utile qu’une fois la vitesse de croisière atteinte.

Petit détail intéressant, même si le freinage récupère l’énergie perdue, on ne sent aucune intervention trop intrusive, ce qui permet de conserver un freinage en douceur et progressif.

Mise à l’épreuve sur plusieurs centaines de kilomètres d’autoroute, en direction d’Ottawa, la Toyota Prius a prouvé plusieurs choses. D’une part, qu’elle est une routière sans véritable défaut, et que la randonnée de quelques heures n’a en rien fatigué le conducteur. Il est vrai que les suspensions améliorées rendent la voiture plus confortable que l’ancienne génération, ce qui contribue aussi à une promenade sans anicroche.

Quant à l’économie de carburant, à vitesse d’autoroute, elle est restée définitivement accrochée à 4,8 litres aux 100 kilomètres de moyenne. Rappelons cependant que la Prius est plus à l’aise en zone urbaine.

Jusqu’à maintenant, la voiture remplit ses promesses. Reste maintenant à en faire un véritable test en zone urbaine, et à s’habituer à l’ergonomie unique de la voiture pour être vraiment satisfait. Il nous reste quelques semaines pour y parvenir.

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