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«La classe ouvrière»: faire du miel autrement au pied de la montagne du Diable

Faire du miel autrement au pied de la montagne du Diable
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Xavier Girard Lachaine

Ah! le miel. Or liquide. Substance des dieux. Qui n’apprécie pas le miel? Certainement pas Anicet Desrochers et Anne-Virginie Schmidt, qu’on présente comme les rock stars de l’apiculture au Québec.

Rock stars? Vraiment? Cette image fait sourire Desrochers et sa compagne. Mais l’indéniable passion qui anime le couple, sa quête d’amélioration constante dans la façon de pratiquer l’apiculture, davantage une vocation qu’un métier pour l’un et l’autre, de même que le succès de Miels d’Anicet, entreprise familiale de Ferme-Neuve, dans les Hautes-Laurentides, ne trompent pas. On a ici affaire à des mordus qui ne font rien comme les autres. Bref, des rock stars.

«On fait les choses autrement, et en faisant les choses autrement, on passe pour des marginaux qui se retrouvent à être un peu différents des autres et qui sont définis comme des rock stars», reconnaît d’emblée Anicet, tombé dans le miel dès l'enfance comme Obélix dans la potion magique.

«Ça me fait rire, cette histoire-là, tempère-t-il cependant. On n’est pas des rock stars, on est juste des gens qui font les choses autrement avec beaucoup de plaisir et beaucoup de travail à la fois. Ça soulève des questions chez les gens et ça nous définit comme des rock stars, mais c’est loin d’être le cas. C’est juste un style de vie.»

Cette humilité crève l’écran dansLa classe ouvrière, série télévisée que présente Télé-Québec tous les lundis à 19h30 à compter du 26 septembre. Tout au long de 11 épisodes d’une durée de 30 minutes chacun, la réalisatrice Patricia Beaulieu s’attarde de près à ce couple attachant, débordant de passion pour l'abeille et sa création, le miel, un produit qui séduit le palais de l'être humain depuis des millénaires.

Que ce soit sur le site de la ferme écoresponsable du couple et de sa dizaine d’employés, quelque 300 kilomètres au nord de Montréal, ou ailleurs dans le monde, à l’occasion de déplacements visant à échanger avec d’autres mordus de l’abeille, cette petite chose en apparence fragile qui fascine tout en inspirant une certaine crainte, La classe ouvrièredonne au téléspectateur l’occasion de se familiariser avec la vie des 1500 ruches de la ferme, les récoltes saisonnières du miel, de même que la santé des abeilles, menacée par les changements climatiques. En prime, un volet culinaire car, après tout, le miel est bel et bien un aliment.

Pourquoi une telle série?

«Il y a les abeilles, des insectes qui intriguent beaucoup, des insectes sociaux, fascinants», explique Anne-Virginie, qui a quitté la ville et tourné le dos à une carrière de comptable agréée afin de vivre une expérience hors du commun au pied de la montagne du Diable.

«Il y a aussi deux jeunes entrepreneurs avec une équipe, ajoute-t-elle. On est jeunes, créatifs, modernes, on aime faire les choses de façon ancestrale, mais dans une certaine modernité. On représente une jeunesse qui partout à travers le monde opte pour des modèles bio-intensifs permettant de bien vivre.»

«La classe ouvrière, c’est ça. C’est une saison avec nous, notre équipe, les hauts et les bas que ça représente, différentes méthodes de travail. On fait les choses de façon biologique, scientifique, au niveau de l’élevage de la reine, mais on est aussi dans la bouffe, on travaille avec des chefs montréalais, on est des épicuriens. On passe vraiment d’un axe à l’autre dans une région quand même assez éloignée, qu’on tente de dynamiser par notre implication.»

«Le but d’une émission comme La classe ouvrière, conclut Anicet, est peut-être de faire réaliser qu’il est possible de vivre d’une agriculture raisonnée à l’extérieur des grands centres.»

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