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Un match sans lendemain pour Équipe Canada

Un match sans lendemain pour Équipe Canada
Team Canada's Joe Thornton (97) skates in front of Team Russia goalie Sergei Bobrovsky (72) during the second period of a World Cup of Hockey 2016 exhibition game in Pittsburgh Wednesday, Sept. 14, 2016. Canada won in overtime 3-2. (AP Photo/Gene J. Puskar)
ASSOCIATED PRESS
Team Canada's Joe Thornton (97) skates in front of Team Russia goalie Sergei Bobrovsky (72) during the second period of a World Cup of Hockey 2016 exhibition game in Pittsburgh Wednesday, Sept. 14, 2016. Canada won in overtime 3-2. (AP Photo/Gene J. Puskar)

Pendant 24 heures, « Russie ou Amérique du Nord? » était la question la plus posée à la Coupe du monde de Toronto. Le Canada a eu sa réponse : il affrontera les Russes après que leur gain de 3-0 contre la Finlande eut mis fin au conte de fées des jeunes loups.

Un texte de Jean-Patrick Balleux

Pas question de jouer aux devins pour Marc-Édouard Vlasic, Shea Weber et Brad Marchand, rencontrés avant le dernier match préliminaire du groupe A.

« On va en avoir plein les mains, c'est sûr. Peu importe l'équipe, il va falloir qu'on soit prêts », a lancé Vlasic.

C'était déjà mieux comme réponse que son refus de dévoiler sa préférence comme adversaire, ce qui n'a pas manqué de dégonfler le micro de tous les journalistes. « C'est hors de mon contrôle, alors attendons après le match pour spéculer », a-t-il dit

Weber, que Mike Babcock pourrait ramener dans sa formation pour la demi-finale, samedi à 19 h, a été plus loquace sur la potentialité de l'adversaire.

« Le style de la Russie, on le connaît parce qu'on s'y est frotté dans les matchs préparatoires. On a vu leurs capacités et leur système », a indiqué le nouveau défenseur du Canadien de Montréal.

Vlasic, qui n'avait vu que quelques minutes de la victoire des Russes contre l'Amérique du Nord 4-3, lundi, a choisi l'ironie lorsqu'il s'est fait demander quel style de jeu il préférait entre le russe et le nord-américain. « Un des deux, mais pas les deux en même temps. J'aimerais ça, mais ça ne se fait pas. »

« Ce sera un match sans lendemain. C'est ce qui le rendra plus excitant. On se préparera en conséquence », a dit Brad Marchand.

L'équipe gagnante entamera une série finale deux de trois contre le gagnant de l'autre demi-finale entre la Suède et l'Europe.

Chez les Russes, pas beaucoup plus d'exploits dans les réactions, à commencer par Vladimir Tarasenko qui a parlé de la plus grande rivalité au hockey. Après avoir cafouillé en 2004, les Russes reviennent dans le carré d'as pour la première fois depuis la Coupe du monde de 1996.

« C'est une confrontation rêvée. La plupart des joueurs n'ont jamais affronté le Canada. Ce sera un grand défi, mais nous le relèverons », a mentionné Evgeny Kuznetsov.

L'expérience #TeamNA

Dans le camp nord-américain, le sort des jeunes n'était pas jeté lorsque Sean Couturier a rencontré la presse. Mais l'attaquant des Flyers a résumé la situation en une phrase : « On a eu un relâchement pendant 10 minutes contre les Russes et ça va peut-être nous coûter la suite du tournoi. »

Avec deux victoires et une défaite en phase de groupe (4-3 contre les Russes, qui ont marqué leurs 4 buts en 2e période), la classe de maternelle de Todd McLellan a pris le 3e rang du groupe B, à un rang de la demi-finale.

« Si j'avais à voter pour le retour de cette équipe, je dirais oui », a dit McLellan. La LNH étudiera cette possibilité pour la prochaine Coupe du monde, mais n'a pas caché son intérêt de vouloir ajouter deux vrais pays au tournoi, au lieu des formations hybrides de l'Europe et de l'Amérique du Nord.

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