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Jennifer Green-Johnson, une enseignante de l'Ontario, aurait dit «lèche-moi là où je pète» à un élève

«Lèche-moi là où je pète», aurait dit une enseignante

Une enseignante de Dunnville en Ontario se retrouve une fois de plus dans l’embarras en raison de propos inappropriés qu’elle aurait tenus auprès de ses élèves.

Jennifer Green-Johnson, qui enseigne l’anglais à l’école secondaire de Dunnville, devra faire face à une audience disciplinaire tenue par l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario.

Le quotidien Brantford Expositor rapporte qu’en mars 2015, elle aurait dit à un élève d’«avoir plus de couilles», l’aurait traité d’idiot et l’aurait aussi frappé ou giflé au visage.

La commission scolaire de Grand Erie l’a suspendue pour une journée, sans salaire, deux mois plus tard.

Jennifer Green-Johnson (Photo : École secondaire de Dunnville)

Pendant l’année scolaire 2015-2016, Green-Johnson aurait fait plusieurs remarques à ses élèves, comme «Pourquoi ne me lèches-tu pas là où je pète?», «Je n’ai jamais dit ça à un élève avant, mais ‘Va te faire foutre’», et «On dirait que les deux fesses de ton cul sont trop serrées», selon l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario.

Elle a été suspendue sans salaire pendant six jours en février.

Le comité de discipline de la commission scolaire a dû régler deux autres dossiers sur l’enseignante dans le passé, encore une fois pour mauvaise conduite professionnelle.

Les accusations portées contre elles ont été abandonnées en 2007, mais en janvier, Green-Johnson a formellement été reconnue coupable de mauvaise conduite professionnelle concernant des incidents survenus en 2011.

«Une enseignante qui ne vaut rien et un être humain qui ne vaut rien.» — Un ancien élève

L’Ordre mentionne aussi que la femme a souvent utilisé des termes comme «bitching», «idiots», «cul» et «stupides», pendant ses cours.

En 2011, en apercevant deux élèves se chamailler amicalement à l’extérieur de sa salle de classe, et lorsque l’un des garçons aurait sauté sur le dos de l’autre, elle aurait dit «alors tu aimes ça par en arrière».

En janvier, lors la décision du comité disciplinaire, Green-Johnson avait déjà été suspendue trois fois par la commission scolaire. On lui a ordonné de servir sa suspension rétroactivement.

Elle a aussi dû suivre des cours sur la conduite appropriée en présence d’élèves.

«Le comité est particulièrement inquiet des actes inappropriés répétés de l’enseignante, et par le fait qu’elle sa conduite ne s’améliore pas, même après plusieurs interventions de son Ordre des enseignants», a écrit le comité disciplinaire.

Il est rare que des enseignants fassent face au comité disciplinaire plus d’une fois

Une porte-parole de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, Gabrielle Barkany, a révélé par courriel à l’Expositor que la situation de Green-Johnson est particulière.

«Nous voyons des enseignants faire face au comité disciplinaire une deuxième fois, mais ce n’est pas fréquent.»

Le surintendant de la commission scolaire Scott Sincerbox a déclaré au journal qu’ils «suivent un processus disciplinaire ‘graduel’» pour les enseignants, ce qui peut aller d’un simple avertissement à un renvoi éventuel.

Green-Johnson est notée 2 étoiles et demie sur RateMyTeacher.com, un site où les élèves peuvent anonymement évaluer leurs professeurs.

L’école secondaire de Dunnville (Photo : Google Maps)

Alors que d’anciens et actuels élèves disent l’adorer, d’autres écrivent que l’enseignante n’est pas professionnelle, qu’elle est immature et intimide ses étudiants.

«Elle est l’enseignante la plus immature que j’ai jamais vue. Terrible professeure et ENCORE pire lorsqu’elle essaie d’agir comme ses élèves», commente l’un d’eux.

Une autre personne, qui était son élève en 2000, dit qu’elle n’est pas surprise des accusations portées contre elle, et qu’elle ne lui a rien appris.

«Une enseignante qui ne vaut rien et un être humain qui ne vaut rien.»

L’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario se rencontre vendredi pour déterminer la date de l’audience de Green-Johnson.

Ce texte initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.

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