Comme le proverbe le dit si bien, après la pluie, le beau temps. Volvo assemble tranquillement (mais sûrement) les pièces du puzzle après une longue période stagnante.
Jusqu’à ce jour, c’était un peu triste de conduire des modèles Volvo n’ayant subi que peu d’itérations depuis maintes années, les modèles récents ressemblants de manière quasi conforme aux modèles d’il y a cinq ans.
Avec une plateforme complètement neuve, beaucoup d’ambition et une poignée de capitaux de son nouvel investisseur (la firme chinoise Geely) Volvo souhaite à tout prix reconquérir le cœur des acheteurs de véhicules de luxe à l'échelle mondiale.
Au Canada, les ventes se portent bien alors que le constructeur affiche une augmentation de 31 % de ses ventes cette année comparativement à la même période l'an dernier. Selon Alexander Lvovich, directeur général de Volvo Cars du Canada, le premier modèle à avoir passé dans le tamis du « nouveau » Volvo, le XC90, constitue 50 % des ventes canadiennes du constructeur suédois.
À la mi-septembre, nous avons été conviés à assister au dévoilement officiel de la toute nouvelle V90 Cross Country. La V90 ayant déjà été dévoilée, cette nouvelle variante plus robuste Cross Country se faisait jusqu’ici attendre avec fébrilité.
Volvo V90 Cross Country 2017
L’appellation Cross Country a été introduite en 1996 chez Volvo. Reconnue pour être le penchant robuste et baroudeur de la marque, cette déclinaison est conçue pour ceux qui désirent bénéficier d’un amalgame entre une familiale et un multisegment avec quelques capacités hors route.
Les améliorations par rapport au modèle de base résident essentiellement au niveau du châssis et de l’esthétique, avec quelques apports sur le plan technologique.
Premièrement, la V90 Cross Country aborde une garde au sol élevée de 8,3 pouces (2,5 pouces de plus que la V90), un ensemble de pneumatiques spécialement conçu pour les sentiers et des plaques protectrices qui abritent les organes sous le véhicule. Sur la carrosserie, des élargisseurs d'ailes enveloppants et des jantes de 19 pouces (avec possibilité de 20 pouces en option) sont les caractéristiques physiques les plus marquantes.
Sur le plan mécanique, la V90 Cross Country dispose des mêmes entrailles que sa cousine berline S90 et sa sœur familiale V90, soit une motorisation T6 quatre cylindres 2,0 litres qui est à la fois munie d’un turbocompresseur et d’un compresseur volumétrique. Le moulin développe une puissance de 316 chevaux et 295 lb-pi de couple. Les roues sont animées grâce à une boîte automatique à huit rapports, qui communique avec le système de traction intégrale.
Naturellement, les équipements nécessaires aux balades en forêt figurent sur la liste d’équipement, comme le système de contrôle en descente en pente et un système de capteurs latéraux qui agit sur la direction si le V90 Cross Country circule trop près d’un ravin ou un escarpement.
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Au final, la V90 Cross Country offre les attributs que l’on s’attend d’une déclinaison qui porte l’appellation. Les familiales sont populaires dans notre coin de pays, et cette nouvelle venue répondra aux besoins de ceux qui s’identifient à la mentalité de luxe non opulent que Volvo tente de communiquer. Mais la version Cross Country en vaut-elle la peine par rapport à la V90?
Nous ne connaissons pas le prix de la V90 à ce jour. Mais nous savons que la S90 sera offerte, sur le marché canadien, à partir de 56 900 $. La V90 Cross Country, quant à elle, affichera une étiquette de prix de 61 900$. On peut prudemment déduire que le prix de la V90 de base se situera entre les deux. Dans le cas échéant, l’écart estimé fait de la V90 Cross Country un choix à considérer si vous songez vous aventurer hors des sentiers battus, ou encore dans les ruelles enneigées de la métropole!
Source: LuxuryCarMagazine.com