Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

À l'ONU, Trudeau promet un plus grand appui aux personnes déplacées (VIDÉO)

Trudeau promet un plus grand appui aux personnes déplacées (VIDÉO)

De passage au siège des Nations unies à New York, le premier ministre Justin Trudeau a vanté lundi l'expérience canadienne dans l'accueil des réfugiés, tout en convenant que son pays doit en faire davantage pour faire face à la crise des migrants.

Un texte de Madeleine Blais-Morin

Justin Trudeau coprésidait lundi une table ronde sur les réfugiés et les migrants, un thème central de la journée au siège de l'ONU.

Le premier ministre a reçu des applaudissements de la part des chefs d'États et de gouvernements ainsi que des ministres qui participaient à la table ronde, lorsqu'il a déclaré que le Canada a accueilli près de 31 000 réfugiés syriens depuis décembre dernier.

Mais le premier ministre a noté que l'engagement du Canada ne devait pas s'arrêter là. « Comme tous les autres pays, nous avons une responsabilité de contribuer à régler la crise mondiale des réfugiés », a-t-il dit.

Il a noté qu'en tant qu'ancien enseignant, il est particulièrement intéressé à appuyer davantage l'éducation des réfugiés.

Les promesses canadiennes

Le premier ministre a en outre promis d'augmenter d'au moins 10 % l'aide humanitaire au cours de l'exercice financier actuel.

Le Canada a aussi annoncé près de 65 millions de dollars pour améliorer les possibilités d'apprentissage aux enfants déplacés en Irak, en Syrie et dans les pays voisins.

Justin Trudeau a par ailleurs affirmé que le Canada devra faire un effort pour partager l'expérience canadienne, notamment le modèle de parrainage privé. Il note que grâce à ce programme, plus de 275 000 réfugiés sont venus au Canada depuis 1979.

Adoption d'une déclaration

Réunis aux Nations unies, les dirigeants du monde ont adopté la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants, qui vise à trouver des solutions durable à la crise, la pire depuis la Seconde Guerre mondiale.

Cette déclaration, non contraignante, vise une réponse plus coordonnée à la crise, tout en reconnaissant la contribution positive des migrants.

Le haut-commissaire aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a néanmoins prévenu que les dirigeants ne devraient pas se contenter de l'adoption de cette déclaration.

« Des réfugiés risquent la noyade et sont maintenus à l'étroit dans des centres de détention. Lorsqu'ils sont libérés, ils risquent d'être maltraités par des personnes racistes et xénophobes », a-t-il souligné.

Sans nommer de politiciens, il a mené une charge à fond de train contre ceux qui tentent d'obtenir ou de conserver le pouvoir en attisant la crainte des étrangers. « Les défenseurs de ce qui est juste et bon sont trop souvent étouffés par ceux qui attisent l'intolérance raciale pour se maintenir au pouvoir aux dépens des plus vulnérables », a-t-il dit.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.