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Transferts fédéraux en santé: Québec refuse les conditions d'Ottawa par «principe» (VIDÉO)

Transferts en santé: Québec refuse les conditions d'Ottawa par «principe» (VIDÉO)

QUÉBEC – Pas question pour Québec de se faire imposer des conditions sur les transferts fédéraux en santé, même si ses priorités sont similaires à celles d’Ottawa. Il en va du respect du fédéralisme asymétrique, dit le ministre de la Santé.

«[Le fédéralisme asymétrique], c’est une relation qui a été admise par le gouvernement fédéral il y a maintenant des années. Et pour nous, il n’est pas question de reculer sur ce principe-là», a dit Gaétan Barrette à l’entrée du conseil des ministres mercredi matin.

«C’est une bataille qui a été faite par le Québec, qui a été gagnée, on ne va pas revenir en arrière, point à la ligne», a-t-il ajouté.

Le ministre de la Santé réagissait aux propos de son homologue fédérale, Jane Philpott, la veille, qui a semblé ouvrir la porte à des ententes particulières avec les provinces. «Des options pour des ententes bilatérales (sont) disponibles, a-t-elle dit mardi. Mais, vous savez, en soins de santé et en santé en général, nous réussissons mieux quand nous collaborons. Nous réussissons mieux quand nous partageons nos expériences.»

Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux négocient actuellement un nouvel Accord sur le renouvellement des soins de santé.

Ottawa souhaite que ses transferts en santé soient affectés spécifiquement aux besoins en santé mentale et pour les soins à domicile. Québec a les mêmes priorités, mais refuse de se faire imposer des conditions.

«Le fédéralisme asymétrique exige qu’il n’y ait pas de cordes qui nous attachent», estime le ministre Barrette.

Bien que les négociations soient au point mort entre Québec et Ottawa, Gaétan Barrette a cru voir une certaine ouverture dans les propos de la ministre Philpott mardi. «Il semblait y avoir, peut-être, une sémantique un petit peu différente, dit le ministre. Alors, j’ose espérer que c’est un présage vers de réelles négociations qui n’existent pas actuellement.»

Avec La Presse canadienne

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