Rome renoncera à être candidate pour les Jeux olympiques de 2024 si, d'ici le 7 octobre, sa nouvelle mairesse Virginia Raggi, ne soutient pas le projet. C'est ce qu'a affirmé mardi le président du comité olympique italien (Coni), Giovanni Malago.
Le 7 octobre, les candidats doivent envoyer au Comité olympique international (CIO) la deuxième partie de leur dossier. Rome est l'une des quatre villes candidates à l'organisation des Jeux en 2024 avec Paris, Budapest et Los Angeles.
La nouvelle mairesse de Rome, élue en juin dernier sous l'étiquette du Mouvement Cinq Étoiles (M5S, populiste), n'a pas caché son manque d'entrain pour l'organisation de ces Jeux olympiques. Elle ne s'est pas encore officiellement prononcée, mais le blog du fondateur du mouvement, Beppe Grillo, auquel elle a juré une fidélité absolue, a publié vendredi une tribune intitulée: « Les Jeux à Rome ? Non merci ! ».
Le M5S invoque le fait que Rome est déjà endettée à hauteur de 13 milliards d'euros (environ 20 milliards $ CAD), et que la priorité est de régler les problèmes des Romains et non d'organiser des Jeux olympiques.
« Le coût pour le citoyen romain sera de zéro », a assuré sur ce point mardi M. Malago, défendant son dossier aux côtés de Luca Cordero Di Montezemolo, président du comité « Roma 2024 », et ancien patron de la Ferrari. Le budget sera de 5,3 milliards d'euros, entièrement à la charge du Comité national olympique, des commanditaires et de l'État italien.
Les défenseurs de la candidature de la ville éternelle font également valoir que les Jeux créeraient environ 177 000 emplois, selon une étude commandée à une université romaine.
Le dossier de Rome a le soutien du chef du gouvernement italien Matteo Renzi, qui a affirmé qu'il sera très déçu si Rome devait jeter l'éponge.
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