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Tony Clement pourrait emprisonner indéfiniment les terroristes potentiels

Tony Clement pourrait emprisonner indéfiniment les terroristes potentiels
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Le candidat au leadership conservateur, Tony Clement, n'exclut pas d'emprisonner indéfiniment les Canadiens qui posent un risque élevé de commettre un attentat terroriste.

L'un des cinq candidats officiels à la succession de Stephen Harper a tenu une toute première conférence de presse à Ottawa, qu'il a choisi d'axer sur la sécurité nationale.

M. Clement aimerait notamment que tous les immigrants subissent une entrevue face à face ou par vidéoconférence avec des agents d'immigration avant de pouvoir fouler le sol canadien. S'il était choisi chef, il proposerait un projet pilote en ce sens.

Cet ancien ministre du cabinet Harper ramènerait par ailleurs la possibilité de révoquer la citoyenneté aux Canadiens condamnés pour terrorisme qui possèdent une double nationalité.

En point de presse, le député ontarien a poussé la note en affirmant que ceux qui posent une menace terroriste et qui ont signé un engagement à ne pas troubler l'ordre public devraient être surveillés 24 h par jour ou, si ce n'est pas possible, être emprisonnés "jusqu'à ce qu'ils ne posent plus de menace".

Il a soutenu qu'il serait possible de déposer un projet de loi en ce sens qui n'irait pas à l'encontre de la Charte canadienne des droits et libertés.

M. Clement aimerait également la publication d'une liste de terroristes "recherchés", ainsi qu'une liste de sympathisants.

Voir aussi:

Parti conservateur: qui sont les candidats?

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