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L'homme qui a tenté d'assassiner Ronald Reagan est libéré

L'homme qui a tenté d'assassiner Ronald Reagan est libéré

John Hinckley, qui a voulu assassiner le président américain Ronald Reagan recouvre sa liberté plus de 35 ans après les faits. Un juge a décrété que l'homme de 61 ans, qui était interné dans un hôpital psychiatrique de Washington, ne représentait plus un danger pour le public.

Le 30 mars 1981, John Hinckley tire sur Ronald Reagan alors que celui-ci prononce une allocution devant l'hôtel Hilton de Washington, le blessant à la poitrine. Trois des personnes qui l'accompagnent sont également blessées par les six balles tirées par Hinckley.

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La scène de l'attaque perpétrée contre l'ex-président américain, Ronald Reagan, le 30 mars 1981.

Une fixation sur Taxi Driver

En juin 1982, à la suite d'un long procès, John Hinckley, qui fait face à 30 chefs d'accusation, est jugé non criminellement responsable de ses actes et envoyé à l'hôpital psychiatrique.

À l'époque, il affirmait s'identifier au personnage interprété par Robert de Niro dans le film américain Taxi Driver. Dans le film culte du réalisateur Martin Scorsese, le protagoniste projette de tuer le président des États-Unis.

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L'actrice Jodie Foster en compagnie de l'acteur Robert de Niro dans le film Taxi Driver (1976).

John Hinckley avait également une obsession malsaine pour l'actrice Jodie Foster, qui jouait une prostituée adolescente dans ce film. Il avait d'ailleurs déclaré qu'il avait mené l'attaque contre le président Reagan dans le but d'impressionner la jeune actrice.

Une liberté surveillée

John Hinckley retournera maintenant vivre chez sa mère dans l'État de Virginie et sera assujetti à une série de règles.

Il devra notamment participer à des séances de thérapie individuelle et de groupe et faire du bénévolat au moins trois fois par semaine. Il devra être accompagné dans la majorité de ses déplacements, qui seront par ailleurs contrôlés.

Il ne pourra pas consommer d'alcool, ni de drogue. Il sera autorisé à aller sur Internet, mais ne pourra pas chercher des informations relatives à ses victimes.

Avant sa libération, John Hinckley est passé par une période de transition où il a effectué quelques séjours à l'extérieur de l'hôpital pour le préparer à sa nouvelle vie d'homme libre.

La Fondation Ronald Reagan s'était opposée à sa libération, jugeant qu'il présentait toujours un risque pour la société.

(Avec AFP et AP)

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