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Greffes d'organe: le Canada se rapproche de ses objectifs

Greffes d'organe: le Canada se rapproche de ses objectifs

Le don d'organes est en nette progression au Canada, ce qui s'est traduit par une hausse de 23 % du nombre de transplantations entre 2006 et 2015, selon les données rendues publiques vendredi par la Société canadienne du sang (SCS).

Toutefois, le Canada souffre toujours d'une pénurie d'organes, alors que 4600 patients sont en attente d'une transplantation, .

On constate au Canada des comportements de plus en plus favorables au don d'organes, et le pays se rapproche de l'objectif de 22 donneurs par million d'habitants qu'il s'est fixé, fait état le Rapport d'étape sur le système canadien de don et de greffe d'organes 2006-2015.

Le nombre de donneurs décédés par million d'habitants se situait ainsi à 18,2 en 2015, comparativement à 14,1 en 2006.

Les dons d'organes après décès sont à leur plus haut niveau historique, en particulier en Colombie-Britannique, en Ontario, au Québec et en Nouvelle-Écosse.

Le taux national de don de donneurs décédés a augmenté de 29 % et le Canada s'est hissé parmi les 20 meilleurs pays pour ce qui est du taux de don de donneurs décédés.

Cependant, « il reste beaucoup à faire pour que le Canada se rapproche du pays le plus performant, l'Espagne, où l'on dénombre près de 40 donneurs décédés par million d'habitants », note la Société canadienne du sang dans son rapport.

« Les avantages de la collaboration commencent à se faire sentir dans les programmes et les services pour les patients, mais il y a encore des disparités régionales quant à l'accès aux organes », souligne le Dr Graham D. Sher, chef de la direction de la Société canadienne du sang, dans un communiqué.

Bienfaits sanitaires, mais aussi économiques

Non seulement la transplantation est plus bénéfique que d'autres traitements pour la santé des patients, elle est aussi plus avantageuse sur le plan économique pour les systèmes de soins.

Par exemple, la transplantation d'un rein, qui peut doubler l'espérance de vie des patients comparativement à la dialyse, est également le traitement le plus économique pour les patients atteints d'une maladie rénale terminale : dès la deuxième année suivant la transplantation, les systèmes de santé du Canada économisent entre 33 000 $ et 84 000 $ par année, par patient transplanté.

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