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Ces maisons ont été «coloriées» par des réfugiées

Ces maisons ont été «coloriées» par des réfugiées
OLEK

Des maisons cousues de fil rose pour éveiller les consciences. Ou du moins, pour attirer l'attention. Pari réussi.

On doit cette superbe installation à l'artiste plasticienne Olek, une Polonaise installée à New York. Elle a recouvert deux maisons, l'une en Suède, l'autre en Finlande, de fil rose fuschia tricoté à la main grâce à l'aide de femmes ukrainiennes et syriennes réfugiées. Elle avait pour objectif de mettre en lumière la nécessité pour chacun d'avoir un toit.

Elle écrit ainsi en légende de ses photos sur Instagram où tout le projet est visionnable: "

"C'est mon but de créer de l'art public, d'enseigner de nouvelles compétences, de créer de l'emploi et de redonner confiance aux femmes. C'est beau et émouvant de voir des gens venus de différents horizons travailler ensemble en paix. Le monde est vraiment abîmé. Mais il existe encore assez de bonnes personnes pour que cela change."

Elle explique l'envergure de son travail:

"(...) Notre maison rose parle du voyage, pas seulement de l'objet artistique. C'est à propos de nous, en tant que communauté. C'est au sujet de l'entraide. Dans la petite ville suédoise d'Avesta, nous avons prouvé que nous étions plus forts à plusieurs, que nous pouvons faire l'impossible. Des gens du monde entier sont venus ensemble pour réaliser ce projet. L'un a donné cette maison, l'autre a réparé l'électricité, et @redheartyarns nous a offert le matériel. Et, bien sûr, le plus important, de nombreuses femmes nous ont rejoint pour faire de ce rêve une réalité.

Au début, je voulais juste recréer une maison traditionnelle. Et je l'ai fait. Mais quand les réfugiées syriennes et ukrainiennes qui m'ont aidée à installer ce projet m'ont raconté leur histoire et les horreurs vécues, j'ai décidé que cette maison illustrerait le sort des déplacés. Après, j'ai voulu créer une fin heureuse, comme un symbole pour les peuples, notamment ceux qui avaient été déplacés contre leur volonté. (...)

Cette maison rose, notre maison rose est un symbole pour un meilleur futur, rempli d'espoir. Tout le monde devrait avoir une maison."

To those who are confused. Yes, we crocheted TWO houses!! First one in #Avesta #Sweden ( pic here) and another one in #Kerava #Finland #ourpinkhouse We live in challenging times, a changing world filled with conflict, wars and natural disasters. But I like to think that it’s also a world filled with love. Our pink house is about the journey, not just about the artwork itself.  It’s about us coming together as a community.  It’s about helping each other.  In the small Swedish community of Avesta we proved that we are stronger together, that we can make anything happen together.  People from all walks of life came together to make this project possible.  Someone donated the house, another one fixed the electricity and @redheartyarns generously donated the materials.  And of course, most importantly, many women joined us in the effort to make my dream a reality. When I first came to Avesta to install a work of art at the Verket museum, I had originally intended to recreate a traditional home. And I did.  However, when the Syrian and Ukrainian refugees who helped me install my piece started telling me the candid stories of their recent experiences and horrors of their home countries, I decided to blow up my crocheted house to illustrate the current unfortunate situation worldwide where hundred of thousands of people are displaced.  After I exploded the house I wanted to create a positive ending for them as a symbol of a brighter future for all people, especially the ones who have been displaced against their own wills.  Women have the ability to recreate themselves.  No matter how low life might bring us, we can get back on our feet and start anew. We can show everybody that women can build houses, women can make homes.  In 2015 over 21 million people lost their homes due to war and conflicts in their native countries. The pink house, our pink house is a symbol of a bright future filled with hope.  Everybody should have a home #olek

Une photo publiée par olek (@oleknyc) le

La première maison, à Kerava, en Finlande.

Thank you #Kerava. You've been good to me

Une photo publiée par olek (@oleknyc) le

L'équipe à l'œuvre en Finlande, dans la ville de Kerava.

Oui, c'est vraiment du tricot!

#fromwhereistand

Une photo publiée par olek (@oleknyc) le

Olek devant la maison de Finlande.

#artistportrait by #EmiliaKangasluoma / #HelsinginSanomat #kerava #finland #ourpinkhouse

Une photo publiée par olek (@oleknyc) le

Voir aussi:

Portraits d'enfants syriens aidés par l'Unicef

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