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Vol de banque dans le Mile End : les coaccusés Alain Sainte-Marie et Geneviève Dallaire restent derrière les barreaux

Vol de banque dans le Mile End : les coaccusés restent derrière les barreaux
Radio-Canada.ca

Les deux complices présumés du braquage d'une banque dans le quartier Mile end, à Montréal, ont à nouveau comparu mercredi en vue de leur enquête sur remise en liberté provisoire, mais demeurent pour l'instant incarcérés.

Alain Sainte-Marie avait été inculpé mardi, lors de sa première comparution, de 15 chefs d'accusation, dont ceux de vol qualifié, de complot et de délit de fuite, relativement à ce braquage, mais également pour une série de méfaits qui remontent au mois d'août. L'homme de 45 ans a choisi pour l'instant de se défendre seul.

Geneviève Dallaire, 35 ans, sa coaccusée dans cette affaire de vol d'une succursale de la Banque TD, qui a paralysé une partie du quartier vendredi dernier, a été notamment accusée de vol qualifié. Son enquête sur remise en liberté provisoire a été reportée au 29 septembre prochain, à la demande de la défense.

Son coaccusé au passé criminel bien chargé reviendra lui en cour le 12 septembre pour l'enquête pro forma, c'est-à-dire la communication de la preuve que possède la Couronne contre lui. Son enquête sur remise en liberté provisoire n'aura pas lieu en même temps que celle de Mme Dallaire, et elle est repoussée à une date ultérieure.

« Concernant la preuve amenée par Mme Dallaire dans le cadre de l'enquête, c'est préférable que la poursuite présente sa preuve de façon séparée. Il y a une certaine preuve qu'a amenée Mme Dallaire qui pourrait être amenée au tribunal dans le cadre des procédures contre M. Sainte-Marie. Vous l'apprendrez le 29 septembre », a expliqué la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Marie-France Drolet.

Mme Dallaire sans domicile fixe

Geneviève Dallaire n'a pas d'antécédents judiciaires, mais n'a pas d'adresse de domicile permanent, ce qui est requis pour une remise en liberté sous caution, en plus d'être en mesure de fournir d'importantes garanties, notamment financières.

« On a fixé l'enquête au 29 septembre pour nous laisser le temps de trouver des garanties et pour pouvoir représenter Mme Dallaire au mieux », explique son avocate, Cendrine Cardinale. La Couronne a fait savoir qu'elle allait s'opposer à sa remise en liberté.

Il ne sera pas facile non plus pour M. Sainte-Marie, qui possède un lourd casier judiciaire, de convaincre la Cour de le remettre en liberté. L'homme s'est évadé de la prison de Bordeaux avec deux autres détenus en 2007, alors qu'il était en attente de procès pour vol qualifié. Il aurait aussi été impliqué dans une émeute à la prison de Hull en 2013 et avait été poursuivi dans cette affaire, avant que les accusations ne soient abandonnées. Il aurait aussi été relié à deux autres tentatives d'évasion au début des années 1990 dans des prisons ontariennes.

Avec les informations de Louis de Belleval

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