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Sommet en Chine: l'économie canadienne, un exemple pour le G20, dit Trudeau

Sommet en Chine: l'économie canadienne, un exemple pour le G20, dit Trudeau
Canada's Prime Minister Justin Trudeau speaks during a joint press conference at the Great Hall of the People in Beijing, Wednesday, Aug. 31, 2016. (AP Photo/Mark Schiefelbein)
ASSOCIATED PRESS
Canada's Prime Minister Justin Trudeau speaks during a joint press conference at the Great Hall of the People in Beijing, Wednesday, Aug. 31, 2016. (AP Photo/Mark Schiefelbein)

Lors de la première journée de réunion au Sommet du G20, le président chinois et hôte du sommet, Xi Jinping, a tenu à souligner l'urgence d'agir afin d'assurer une stabilité de l'économie mondiale. Pour y arriver, le premier ministre Justin Trudeau compte mettre de l'avant l'exemple canadien.

L'économie mondiale est à « un moment crucial », a dit Xi Jinping dans son discours d'ouverture.

« Face aux risques et aux défis auxquels est confrontée l'économie mondiale, la communauté internationale a des attentes élevées face à ce G20 », a-t-il ajouté. « Nous devons transformer le G20 en groupe d'action, plutôt que d'être qu'un simple groupe de discussion. »

Il s'agit du second sommet du G20 auquel participe Justin Trudeau. Il est arrivé à Hangzhou déterminé à prêcher par l'exemple en matière de croissance économique inclusive, notamment en présentant les avantages de son programme d'infrastructure annoncé lors du premier budget.

« Ce que le premier ministre a déjà dit et ce qu'il va continuer à dire, c'est que, pour nous, ce programme n'est pas seulement qu'une idée. Nous avons commencé à mettre en œuvre nos plans sur la prospérité inclusive. Pour les autres dirigeants, notre expérience est très importante », a indiqué la ministre du Commerce international Chrystia Freeland.

L'accord Canada/Europe louangé

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a profité du Sommet pour présenter de l'accord de libre-échange entre le Canada et l'Europe comme étant un exemple de progressisme.

« Notre entente avec le Canada est la plus progressiste que nous ayons jamais négociée », a lancé Jean-Claude Juncker, lors d'un point de presse. « En plus de créer de nouvelles opportunités pour les entreprises et les citoyens, elle propose une approche transparente et impartiale à la protection des investissements. »

Le Canada et l'Union européenne souhaitent ratifier l'accord en 2017 et M. Juncker affirme que l'entente mérite l'appui inconditionnel de tous les États membres de l'UE. Cette déclaration donne un argument de plus à Justin Trudeau pour finaliser cet accord.

« Le premier ministre est convaincu que c'est très important de lutter contre le protectionnisme, mais il est convaincu que nous pouvons lutter contre le protectionniste seulement avec une prospérité inclusive », a commenté la ministre Freeland.

Des doutes sur le résultat final

Si tous s'entendent sur l'importance d'agir, certains observateurs émettent des doutes quant à l'issue de la rencontre. « Je dois dire en toute honnêteté que je ne m'attends pas à des résultats fracassants, même si tous s'entendent sur l'importance d'agir», a dit Tom Bernes du Centre pour l'innovation dans la gouvernance international.

« La réalité est que le président américain n'a plus que six mois à faire; Angela Merkel et François Hollande font face à une élection l'an prochain; sans compter les problèmes au Brésil et en Argentine. Afin de poser les gestes nécessaires, on requiert une position politique ambitieuse et certains dirigeants ne sont simplement pas en mesure de le faire », ajoute l'expert.

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G20, Antalya, Turkey, 2015

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