Les djihadistes français qui rentrent au pays après avoir combattu à l'étranger seront dorénavant passibles de peines de prison beaucoup plus lourdes.
Le procureur de Paris François Molins, dont le bureau est responsable des enquêtes pour terrorisme, a révélé au quotidien Le Monde vendredi qu'environ 700 personnes parties de France combattent actuellement dans les rangs de groupes extrémistes en Irak et en Syrie.
Ces combattants rentreront tôt ou tard au pays, a-t-il dit, et son bureau entend déposer contre eux des accusations criminelles plus graves qui seront passibles de 30 ans de prison, contre dix précédemment.
M. Molins a dit qu'il y a eu 26 enquêtes pour terrorisme en 2013, mais que son bureau se penche actuellement sur 324 dossiers.
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