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D'anciennes esclaves sexuelles sud-coréennes poursuivent leur gouvernement (PHOTOS)

D'anciennes esclaves sexuelles sud-coréennes poursuivent leur gouvernement (PHOTOS)
Kang Il-chul, a South Korean woman abused by Japan's wartime military-run brothel system, cries during a press conference in Tokyo, Tuesday, Jan. 26, 2016. Two elderly South Korean women, Kang and Lee Ok-sun, are in Japan to reject a recent settlement agreement between the two governments and demand that Prime Minister Shinzo Abe give them a face-to-face apology and formal compensation. (AP Photo/Shizuo Kambayashi)
ASSOCIATED PRESS
Kang Il-chul, a South Korean woman abused by Japan's wartime military-run brothel system, cries during a press conference in Tokyo, Tuesday, Jan. 26, 2016. Two elderly South Korean women, Kang and Lee Ok-sun, are in Japan to reject a recent settlement agreement between the two governments and demand that Prime Minister Shinzo Abe give them a face-to-face apology and formal compensation. (AP Photo/Shizuo Kambayashi)

SÉOUL - Douze Sud-Coréennes réduites à l'esclavage sexuel par l'armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale poursuivent Séoul relativement à une entente intervenue avec Tokyo, en estimant que l'accord ne va pas assez loin pour établir la responsabilité du Japon.

Corée du Sud : D'anciennes esclaves sexuelles poursuivent leur gouvernement

Les plaignantes réclament chacune 90 000 $ US au gouvernement sud-coréen, à qui elles reprochent de ne pas avoir tenu le gouvernement japonais juridiquement responsable lors de l'entente conclue en décembre.

La poursuite a été déposée quelques jours seulement après que le ministère sud-coréen des Affaires étrangères ait annoncé que chaque victime survivante recevrait environ 90 000 $ US d'une fondation qui sera financée par le gouvernement japonais.

Les familles des esclaves décédées auront droit à une compensation de 18 000 $ US. Tokyo devrait transférer sous peu les 9,9 millions $ US promis à la fondation créée le mois dernier.

De nombreux Sud-Coréens sont d'avis que leur gouvernement a obtenu trop peu de Tokyo et que le Japon n'a toujours pas accepté sa responsabilité juridique pour les atrocités commises pendant son occupation coloniale de la péninsule coréenne, entre 1910 et 1945.

Plusieurs victimes sud-coréennes, dont au moins six des plaignantes qui poursuivent Séoul, ont fait savoir à des médias locaux qu'elles refuseront tout dédommagement de la fondation.

La Corée du Sud et le Japon avaient convenu de la création de cette fondation en décembre, dans le cadre d'un règlement de leur longue querelle dans le dossier des esclaves sexuelles. Séoul dit que 46 victimes vivent toujours et que 199 sont décédées.

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