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Le Canada et la Chine s'entendent sur le canola (VIDÉO)

Le Canada et la Chine s'entendent sur le canola (VIDÉO)

Les exportations canadiennes de canola vers la Chine pourront se poursuivre en vertu des règles actuelles. Pékin accepte de suspendre l'application de mesures qui devaient entrer en vigueur le 1er septembre et qui mettait en péril les exportations canadiennes.

Un texte de Daniel Thibeault à Pékin

Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé ce moratoire mercredi, lors d'un point de presse commun avec son homologue chinois, immédiatement après une rencontre de travail.

« On est content de pouvoir annoncer que le régime actuel va continuer d'être en place et nous espérons avoir une solution à long terme d'ici peu à annoncer aux Canadiens », a indiqué Justin Trudeau en réponse à une question des journalistes canadiens.

Le premier ministre chinois s'est défendu de faire preuve de protectionnisme dans ce dossier.

« La Chine n'a pas l'intention de fermer ses portes aux exportateurs, a dit Li Keqiang. Mais, il est vrai que les producteurs chinois de canola sont préoccupés et souhaitent que le canola importé ici ne soit pas porteur de maladies. »

Le premier ministre chinois a toutefois laissé entendre que le Canada devait faire des compromis.

«Nous croyons que chaque pays sera en mesure de s'ajuster, en gardant en tête la question plus large du commerce entre la Chine et le Canada.» ―Li Keqiang, premier ministre chinois

La Chine, qui est le plus gros importateur de canola canadien, craint la propagation d'une maladie fongique.

Les nouvelles règles que voulait imposer Pékin auraient forcé les producteurs canadiens à réduire de moitié la présence de substance étrangère (comme des grains d'autres cultures ou des végétaux) dans le canola, un objectif difficile à atteindre selon les producteurs.

Selon les autorités canadiennes, il a été démontré scientifiquement qu'un tel changement ne réduirait pas les risques sur la santé.

Un sursis

La ministre du Commerce international, Chrystia Freeland, qui était chargée de régler le différend, estime qu'il s'agit d'une bonne nouvelle pour les producteurs canadiens qui sont en pleine saison des récoltes.

Chrystia Freeland, dont le père est producteur de canola en Alberta, a souligné l'importance de la question à ses homologues, allant jusqu'à montrer des photos de son père dans son champ et à offrir un bocal rempli de canola canadien.

« Nous sommes maintenant en train de discuter et de négocier un accord [à long terme] sur le canola. Nous espérons que nous pourrons finir les négociations dans les jours et les semaines à venir », a-t-elle dit aux journalistes.

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