La possession d'une arbalète, l'arme responsable de la mort de deux frères dans le cadre d'un triple homicide la semaine dernière à Toronto, n'est pas réglementée comme le sont les armes à feu.
Ainsi, impossible pour un détaillant de savoir qu'une ordonnance de la cour aurait dû empêcher l'homme accusé du meurtre de ses deux frères et de sa mère, Brett Ryan, de posséder une arbalète.
Selon l'expert légal en matière d'armes à feu Solomon Friedman, les détaillants devraient avoir accès à la base de données fédérale qui identifie ceux qui ne peuvent posséder une arme.
Les policiers, explique M. Friedman, ont accès à ces données lorsqu'ils arrêtent quelqu'un en voiture, par exemple, grâce au numéro d'immatriculation du véhicule.
Un tribunal avait statué en 2009 que Brett Ryan ne pouvait posséder d'arme pendant au moins dix ans, après qu'il eut plaidé coupable à 16 chefs d'accusation liés à des vols de banque.
Identité des victimes
L'identité des victimes a été dévoilée mardi après la levée de l'interdit de publication qui touchait les procédures judiciaires.
Ryan a alors comparu en cour, portant un t-shirt blanc.
Selon la police, l'accusé a étranglé sa mère, Susan, dans sa résidence de Scarborough, alors que ses deux frères, Alexander et Chris, ont succombé à des blessures au cou liées à une arbalète. Le mari de Susan Ryan est mort l'an dernier.